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Senécal, Patrick
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Lu après Les sept jours du talion, Le passager, qui lui fait suite, m'a fait un peu le même effet... Une histoire tellement cruelle, réaliste toujours, que je ne pouvais que le lire et le lire, jusqu'à le terminer en quelques heures.
Étienne Séguin n'a pas trente ans. Originaire de Drummondville, demeurant depuis quelques années à Montréal, il vient d'accepter un poste de professeur de littérature, et même de littérature d'horreur, au cégep de sa ville natale. Qu'à cela ne tienne, il fera l'aller-retour par l'autoroute 20. Un trajet d'une bonne heure. Il va chez ses parents souvent, tente d'oublier une rupture amoureuse qui le hante. Et n'a pas beaucoup d'amis.
Peu de temps après, Étienne remarque un autostoppeur, toujours posté au même endroit au moment où il passe. (Curieux ça, à force, d'ailleurs!) Pourquoi ne pas le faire monter afin de rompre la monotonie de la route? Dès la première rencontre, le jeune homme croit comprendre que son passager l'a connu dans son enfance. Une enfance dont il ne se souvient plus avant l'âge de 9 ans... amnésie provoquée par un accident?… Est-ce si sûr?
Force est de constater que cet anti-héros assez nunuche au premier abord et même agaçant, à force d'être terrifié par tout et n'importe quoi, n'est pas, et de loin, quelqu'un d'équilibré.
Encore une fois, Patrick Senécal nous emprisonne dans son univers sombre dès la toute première page.
Pas très bien écrit - moins que le précédent, qui, déjà, présentait quelques failles -, le livre offre une fin qui laisse à désirer. Le lecteur n'est pas trop dupe du cliché dès que les parents d'Étienne expliquent les événements à leur fils. C'était du déjà lu à plusieurs reprises. Manque d'imagination?
Et ensuite, cette finale pressentie (trop) rapidement laisse un peu sur la faim... et suscite bien des questions : que se passe-t-il après? De quelle forme de maladie mentale souffre Étienne?
Pour tout dire, je n'aime pas tellement ces finales en queue de... couleuvres qui laissent imaginer une suite. Un procédé intellectuellement peu satisfaisant.
Cela dit, très bonne intrigue, et le suspens attendu prend forme rapidement. Il n'y a dans ce roman aucun temps mort.
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Christiane Mélin
(332 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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Édition : Alire, 2003, 214 p. , ISBN : 2922145735
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| | Date :
9/1/2006
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Senécal, Patrick
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Étienne, séparé depuis peu, voit sa vie prendre un nouveau départ lorsque le cégep de Drummondville lui propose un poste de remplaçant pour un cours de littérature d'horreur. Étienne accepte le poste et fait l'aller-retour trois fois par semaine entre Montréal et Drummondville.
Sur sa route, deux fois par semaine, il prend sur le pouce Alex, un homme de son âge avec qui il a des conversations très intéressante. Jusqu'au jour où Étienne croit reconnaître en Alex un ami d'enfance, ami qu'il aurait oublié à cause d'un accident lorsqu'il avait 8 ans.
Les choses déboulent à une vitesse folle pour Étienne et plus les jours passent et plus les événements prennent une tournure d'horreur.
Encore une fois, Patrick Senécal nous emprisonne dans son univers sombre dès la toute première page. J'étais tellement subjuguée par ce roman que je l'ai lu d'une traite, sans être capable de le laisser de côté. C'est je crois mon préféré à date de cet auteur!
Seul point négatif, la fin du livre laisse à désirer. Premièrement, j'ai trouvé qu'on tombait dans le cliché dès que les parents d'Étienne expliquent les événements à leur fils. C'était du déjà lu à plusieurs reprises. De plus, la finale nous laisse un peu sur notre faim... et nous laisse pas mal de questions... et après, que se passe-t-il?????
Mais en général, c'est un excellent livre que je conseille à tous ceux qui ont envie de plonger dans un univers noir!
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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| | Date :
5/1/2003
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Senécal, Patrick
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Étienne, qui vit une séparation douleureuse, vient de décrocher un poste de remplacement au cégep en littérature avec au programme le roman d'horreur. Pour ce faire, il doit voyager Montréal-Drummonville trois fois par semaine. Pour ses cours, il décide de développer le thème de l'enfance dans le roman d'horreur. Ceci provoque en lui de bizarres réactions qu'il ne s'explique pas car suite à un petit accident, il ne se souvient pas des huit premières années de sa vie. La confusion est à son comble lorsqu'il prend en stop un jeune homme qui se trouve chaque semaine sur son parcours, car ce passager prénommé Alex semble le connaître. Alors débute pour Étienne un véritable cauchemar qui se transforme en descente aux enfers. Et, à mesure qu'il avance dans l'horreur, des bribes de son enfance lui reviennent et Alex, son passager du passé et du présent, semble avoir joué un rôle capital dans un jeu terrible... Encore une fois, Patrick Senécal, m'a subjuguée. Cette avancée inexorable dans l'horreur sans fond qui, en apparence, débute par un fait banal, tient du génie. L'horreur et la violence, latente au début, se fait de plus en plus poignante jusqu'à étouffer le héros et prendre littéralement le lecteur. Je n'avais que le goût de plaquer mes activités quotidiennes pour me replonger dans ce roman passionnant. Et cette fin!!!! Inattendue, vaguement pressentie vers les derniers chapitre mais combien géniale. C'est un roman troublant qui nous hante même plusieurs jours après en avoir terminé la lecture. Chapeau Senécal!!! À lire absoluement.
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Line Derasp
(6 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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| | Date :
7/1/2002
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ajoutez votre critique |
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Senécal, Patrick
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Que dire... je suis encore sous l'effet de surprise. La fin de ce roman
de mystère, que l'on pourrait facilement classer sous «Horreur», nous
prend vraiment par surprise. Bouquin d'environ deux cent
quelques pages, ce livre se lit facilement et rapidement, puisque
nous ne pouvons nous arrêter! L'histoire est simple, on pourrait
même dire typique (sauf naturellement pour cette fin vraiment
différente); un automobiliste voyage chaque semaine
Montréal/Saint-Hyacinthe. Le jour où il décide d'embarquer un
auto-stoppeur, ce n'est que le début. Chaque semaine,
l'auto-stoppeur profite de la gentillesse de l'automobiliste pour se
rendre à destination et en profite pour échanger sur sa vie, porte
que l'automobiliste n'aurait jamais dû ouvrir!
Les pages de ce roman nous dévorent tellement rapidement que
l'on ne voit pas la fin venir. Elle nous assomme et nous marque.
Assez dit sur ce livre, courez vite lire Le passager de Patrick
Senécal, le Stephen King québécois.
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Isa
(première critique)
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Genre : Horreur
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Patrick Senécal critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 28226 visiteur(s)
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