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Camus, Albert
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J'ai adoré ce livre.
Après la complexité séduisante de L’étranger, l'éloignement ennuyé de La chute, trop artificiel à mon goût, cette fois avec La peste, je mets 5/5 !
«Chapeau bas !» pour emprunter l'exclamation favorite d'un des
personnage du livre...
Tout commence à Oran, au printemps des années 40.... Avec une poésie
inquiétante, Camus nous décrit le premier cadavre d'un rat... de trois
rats... de dix rats, d'une centaine de rats morts qui viennent s'échouer sur le pas des portes, sur les paillassons...
Tout au long du récit, le style sera précis, évocateur, complètement
adapté à ses descriptions inquiétantes.
L'angoisse prend possession de la ville après plusieurs décès d'humains
que l'on attribue à ce fléau d'un autre âge : la peste! Le mot, à lui
seul, fait peur !
Le Préfet donne l'ordre de fermer, de barbeler et de surveiller toutes
les issues de la ville...
Ses habitants, privés de liberté et menacés de mort sont alors comparés
dans l'esprit de Camus, aux français de la Métropole ( comme on disait
alors) qui vivent eux, sous le joug de l'occupation nazie...
Désormais la mortalité s'accroît de jour en jour et le narrateur nous
tient au courant de tout, y compris des traitements médicaux - peu
efficaces - Il nous décrit le comportement des hommes encore valides qui l'entourent. Les personnages sont vrais, attachants avec leur faiblesse, leur courage, l'humour parfois involontaire,
leur dévouement.
La religion ne s'avère pas d'un grand secours. Mais la solidarité,
l'amitié prennent un sens fort, comme celui qu'on peut vivre en temps de guerre, par exemple, sous un régime nazi…
Au bout d'un an, à peu prés, l'épreuve finira par prendre
fin.... L'apparition de quelques rats bien vigoureux, cette fois, donnera le signal de la fin de l'épidémie.
Nous découvrons alors la personnalité du narrateur. Etonnés, sans l'être.
Secoués par ce récit qui tente d'explorer le destin de notre humanité.
Une belle lecture !
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Wanda
(31 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2010
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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La peste est un roman parut en 1947 parlant de la peste dans la ville d'Oran en Algérie. Albert Camus, l'auteur de ce roman, est un pied-noir, dans ce roman, il parle de ces villes d'origines. Au début du roman, Camus définit profondément la ville où se déroule l'histoire (Oran) pour mieux nous faire vivre l'histoire. Le roman ne parle pas que de la peste, il parle de religion, de la vie au coeur de la ville. Quand j'ai lu ce livre, j'ai eu l'impression de faire parti de la ville, l'absence de narrateur nous permet d'enfiler ce rôle.
J'ai beaucoup apprécié ce roman, il y a une histoire, le roman n'est pas monotone , il y a souvent des remises en cause. A la fin du roman, je me suis posé quelques questions. J'aime ce genre de roman. Pour cela je décerne un 4 à ce roman.
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Big Smoke
(première critique)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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L'histoire se passe en 1940 à Oran en Algérie. Le 16 Avril, le docteur Rieux chute dans un rat mort. Quelques jours après, les habitants trouvent des centaines de rats morts...
Le docteur Rieux trouve la maladie: la peste. Il invente des sérums afin de combattre la maladie. En vain, les saisons et les mois passent et la peste s'en prend aux humains s'en épargner personne.
Face aux fléaux, des mesures radicales ont été appliquées (exil, interdiction de circuler à bateaux ou à voiture, camps ... )afin de ne pas contaminer toute la population.
Quelque mois plus tard, retour à la normale ou presque.
L'épidémie n'agît plus mais elle est toujours là. Cependant, les habitants retrouvent leurs familles réunies.
Le livre était compliqué face aux vocabulaires et à l'histoire du roman.
Cependant c'était intéressant de savoir comment les habitants de la ville ont réagi face aux fléaux.
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Weiss Audine
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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Le livre La peste raconte l'histoire d'une maladie qui s'est propagée. Le début, et la découverte de la maladie pétrifiante, qui condamne les habitants de la ville d'Oran.
Une petite ville tranquille d'Algérie. Il y a plusieurs personnages, le principal est le docteur Rioux. Dans ce récit, il y a plusieurs types de personnes, car chacun d'eux a une histoire, un passé, ou un but permettant de faire avancer le cours du roman. C'est très intéressant de connaître plusieurs points de vue. Cela rend le livre avec des éléments perturbateurs, qui donne envie de lire et de savoir la fin. L'idée que l'auteur a eu de raconter en quelque sorte la vie de plusieurs personnes aussi différentes mais qui ont pourtant toutes un point commun, est vraiment bien.
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Laurène R
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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L'histoire de déroule à Oran, en Algérie française en 1940. Un médecin, le docteur Rieux, le narrateur de l'histoire, retrouve un rat mort sur le pallier de son immeuble.
Quelques temps après, Rieux découvre le corps de Michel, le concierge, et ses soupçons se confirment: c'est la peste. Entre temps, il décide d'envoyer sa femme malade dans une ville voisine pour se faire soigner. Au fil du temps, de nombreux villageois meurent et Rieux, avec la confirmation de Castel que la peste est bien présente, réussit à convaincre les autorités de mettre la ville en quarantaine, donc de fermer les portes. L'abbé d'Oran, le père Paneloux, pense que la peste est le châtiment de Dieu et appelle les habitants à se convertir pour éviter le pire. La mort d'un jeune enfant, le fils du juge Othon, atteint de la peste, convaincra le père Paneloux que cette maladie n'est pas le jugement divin. Il meurt seul avec son crucifix sans avoir demandé l'aide du médecin.
A Noël, un habitant gravement atteint et mourant, guérit sous l'effet d'un nouveau sérum. La maladie disparaît de plus en plus mais emporte avec elle Othon et Tarrou. Quelque temps plus tard, Rieux reçoit un télégramme annonçant la mort de sa femme.
Même si je l'ai trouvé long, ce livre m'a plu, car il montre ce qu'ont pu vivre réellement les personnes qui ont enduré ce fléau. De plus, c'est une mise en garde pour le cas où la peste reviendrait bien que, de nos jours , nous pouvons lutter activement contre ce virus avec des médicaments et un traitement.
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Nicolas Jorrot
(première critique)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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C'est l'histoire d'une grande épidémie de peste qui se passe à Oran en Algérie. A Oran, on fait la connaissance d'un docteur nommé Rieux et aussi de sa femme. Sa femme étant malade, il la conduit à la gare pour qu'elle prenne le train afin d'aller dans un hôpital au climat plus propice et qu'elle se fasse mieux soigner. Mais avant ça, Rieux a quelques visites urgentes à aller faire. Dans le couloir de son immeuble, il trouve un rat mort. Il va tout de suite le signaler au concierge de son immeuble qui a du mal à le croire. Ensuite, il va déposer sa femme et au retour, il trouve deux autres rats morts. Le juge Othon dit que ce n'est rien. Plus les jours passent, plus il y a de rats morts mais même Rieux ne s'en aperçoit pas, tellement il est pris par son travail. Maintenant, il y a même des rats qui sortent vacillants à la lumière pour y mourir aussitôt après. Un jour, le concierge tombe très gravement malade et meurt quelques jours après dans de grandes souffrances. Il sera le premier de l'histoire à mourir de la peste. Plus les jours passent, plus les rats meurent ainsi que les gens atteints de la maladie. La ville est donc mise en quarantaine. Après des jours terribles à lutter contre la peste, tout le monde arrive à la surmonter et à la combattre. On découvre que la peste est finie quand ils rouvrent les portes de la ville d'Oran.
J'ai moyennement aimé ce livre, car j'ai trouvé que l'histoire était un peu trop longue. Mais, il y avait des choses très intéressantes. J'ai bien aimé comment l'épidémie de la peste s'est déclenchée et aussi comment ils l'ont arrêtée. L'histoire était quand même simple à comprendre, ce qui lui donne une lecture simple avec une bonne compréhension. Ce qui m'a bien plu aussi, c'est que l'on a appris l'auteur de cette lettre à la fin du livre. C'est ce qui donne envie de lire le livre jusqu'au bout de l'histoire.
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Charlène J
(première critique)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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Ce livre montre à quel point une épidémie peut arriver sans que personne ne s'en rende vraiment compte et faire beaucoup de victimes. Le déclenchement de l'élément perturbateur est banal mais trés fondamental si cela se passait de nos jours, mais à cette époque, Rieux ne pense pas une seule seconde à une possible épidémie. Une ville mise en quarantaine, une personne voulant se suicider, un fou arrêté par la police, et en plus de tout ça, une épidémie qui ne cesse de s'amplifier jusqu'à ce que...
La peste d'Albert Camus est un livre très plaisant mais un peu difficile à lire, de part sa grosseur et de sa très petite écriture mais aussi de part sa difficulté à retenir tous les noms des personnages ainsi que leur fonction au sein de ce livre. L'histoire est bien menée tout au long de ce livre, très détaillé, un peu trop parfois, mais toujours clair et précis. La peste est vraiment déclarée vers le milieu du livre, placée au bon endroit, elle nous incite à imaginer comment cette épidémie est arrivée. Pendant combien de temps? Combien de victimes ? Le fait que le titre nous en dit déjà beaucoup, il y a encore beaucoup de zones sombres, pour nous lecteurs, qui seront éclaircies petit à petit dans l'histoire. Ce qui m'a en revanche déçu, est le fait que la fin de l'histoire soit très brève, l'épidémie est finie, fin de mise en quarantaine, tout le monde retrouve le sourire. Je trouve dommage qu' Albert Camus n'insiste pas assez sur le fait que plusieurs personnes d'Oran ont péri suite à cette maladie.
En ce qui concerne les personnages, ils ont tous un rôle précis et unissent leurs forces pour faire face à l'épidémie. Les personnages sont tout de même bien décrits mais je trouve que tant de personnages n'était pas forcément nécessaire car avec seulement Rieux, Cottard, Paneloux et la famille Tarrou, l'histoire se serait tout aussi bien déroulée.
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Rus Thibaut
(première critique)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2009
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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Pourquoi ce roman est-il réputé difficile d'accès pour les étrangers, voire les jeunes esprits français, alors qu'il a connu dès sa parution un succès immédiat ?
En 1947, la Deuxième Guerre mondiale était dans tous les esprits, et le quotidien des Français sous l'occupation se retrouve à peine masqué dans le roman. On sait que cette oeuvre se veut la chronique d'une épidemie fictive à Oran, dans les années 40. Or la mise en quarantaine de la ville offrait bien des similitudes avec ce qu'avaient vécu les contemporains : la séparation d'avec les proches, les privations, l'écoute des nouvelles à la radio, le désir de franchir des barrages, le recours aux passeurs et aux marchés clandestins, la correspondance codée, sont autant les propriétés d'une ville isolée que d'un pays coupé en deux et soumis à la surveillance de l'occupant. Les interrogations : combien de temps le mal va-t-il durer? les alternances d'espoir et de découragement, de révolte et de résignation, tel était le pain quotidien, denominateur commun entre la « peste brune » fasciste dévalant sur l'Europe et une réelle épidémie réputée galopante.
Nul doute que ces circonstances ont su faire passer le message. D'un côté, ceux qui pactisent avec le mal, de l'autre ceux qui luttent pied à pied. Les personnages sont bien typés : le jésuite qui sait adapter ses thèses à l'état d'esprit du public, l'ancien engagé des brigades internationales qui voit les atrocités de l'adversaire mais aussi les erreurs de son camp, le militant dévoué qui ne se ménage pas, le journaliste hésitant sur la conduite à tenir et qui finit par franchir le pas.
Toutes ces conduites parlent de l'acceptation ou non de la souffrance, de la validité d'un idéal, d'une révolte foncière contre le mal, de la peine de mort et... de la durée des bonnes résolutions officielles. Même si des personnages comme Grand irritent d'autant plus que l'auteur leur décerne de provocants éloges, on reste accrochés par le livre à cause de moments privilégiés : une discussion sous la lampe, une baignade en signe de l'amitié, l'attente de l'issue fatale pour un enfant qui souffre. On passe alors sur les gros traits de caricatures humaines, et on se demande comment serait lue cette oeuvre dans des pays qui attendent ou vivent le fléau.
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Alain Rotko
(54 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
1/1/2003
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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Dans la ville d'Oran (Algérie), la peste se déclare. On ferme la ville pour éviter que la maladie
se propage. Pendant des mois, les citoyens verront leur vie quotidienne transformée par cet
isolement, par l'éloignement de leur famille ou d'un être aimé, et par la hantise de cette maladie
qui frappe aveuglément, jour après jour, les citoyens et citoyennes de tous les quartiers.
Ce qui frappe dans le récit de Camus, c'est l'absence d'extraordinaire. L'absence de lyrisme,
l'absence de spectaculaire, l'absence de cataclysmique - malgré le titre -, l'absence d'héroïsme -
au sens traditionnel. Au cur de l'histoire, le docteur Rieux, qui fait de son mieux, luttant contre
une maladie qui s'avère généralement la plus forte; il accomplit simplement ce qu'il sait être son
devoir.
La peste a bouleversé la vie des gens, mais au fond, on peut se demander si la vie avait plus de
sens avant elle ou en aura moins après. Cet événement exceptionnel a momentanément changé
les éclairages. Mais autant la vie continue après, autant elle continuait pendant. Car comme le
dit le vieil asthmatique après la réouverture des portes : « Mais qu'est-ce que ça veut dire, la
peste? C'est la vie et voilà tout. »
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François Lavallée
(210 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Camus, Albert
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J'ai passé mon année de première à conspuer Camus, tant la
lamentable manière d'enseigner de mon prof de français tendait à
nous le faire détester. Pourtant, il y a quelques jours, en cherchant
un livre qui satisferait ma soif de lecture, je me suis laissé tenter
par la tranche d'un livre de poche. Ce livre, c'était La peste de
Albert Camus.
J'ai été contraint de maudire ce prof de français incompétent. Au
lieu de confirmer ce que je pensais de Camus, j'ai eu le plaisir de
me plonger dans une atmosphère vraiment particulière.
La ville d'Oran, dans les années 40, se trouve coupée du
monde « extérieur », la peste sévissant dans ses murs. Comme à
Berlin en 1960, des familles sont déchirées. Des groupes
d'individus se créent, les séparés, touristes, parents, ou
simplement personnes en transit qui n'ont pu rejoindre leur
famille après la fermeture des portes, et les habitants «normaux».
Ces groupes vont vivre dans la même angoisse, d'abord à la
légère, puis ils prendront la terrible maladie au sérieux. Camus
dépeint le sentiment de claustrophobie qui va peu à peu gagner
la population oranaise. La lourdeur du climat décrite dans la
roman rend moites les mains du lecteur...
A lire au plus vite !!
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Nicolas Delame-Boyer
(première critique)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
Livre(s) de Albert Camus critiqué(s) sur le Guide
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