|
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
Quatrième de couverture:«En 1874, à Washington, le président américain GRANT accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des mille femmes viennent en réalité des pénitenciers et des asiles de tous les Etats-Unis.» Ce livre a obtenu le prix du premier roman étranger.
Mon avis:«May Dodd fait partie d’une vieille famille riche de Lake Shore Drive. Mariée, elle s’enfuit pour vivre avec son amant Harry Ames, ce qui la condamne à être internée dans un asile de fous pour préserver l’honneur de la famille. Plutôt que de vivre l’horreur dans cet asile, elle se porte volontaire pour partir chez les Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre la condition de vie des squaws, les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Roman d’aventure, d’amour et d’histoire qui nous plonge dans l’Amérique des pionniers.»
|
|
Flaneur
(3 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
10/1/2009
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
Amusant (sauf à la fin) et anodin.
En 1875, le président Grant promet aux Cheyennes de leur envoyer mille femmes blanches afin de favoriser l'intégration des sauvages. On trouve une série de jeunes femmes marginales dans les prisons et les asiles psychiatriques. Le livre est basé sur le récit (imaginaire) de May Dodd, depuis son arrivée au camp des peaux-rouges, jusqu'à l'affrontement avec les troupes du général Crook. Le livre amuse par le rappel des souvenirs de westerns animés par des «Indiens» et des tuniques bleues. Il irrite par son anthropologie fast-food et sa psychologie pour midinettes. De façon plus perverse, un des messages cachés serait :
« voyez comme ceux qui ont fait les Etats-Unis se sont trompés concernant les indigènes. Alors que maintenant nous sommes la plus grande démocratie du monde. Nos méthodes pour apporter la paix n'ont plus rien de commun avec la brutalité de ceux qui nous ont précédés. » Ce n'est probablement pas l'avis de certains pays occupés actuellement par les boys.
Un autre côté désagréable du livre : la traduction que j'ai trouvée approximative. Le traducteur, je pense, est québécois, d'où certaines tournures inhabituelles en français (exemple : « à la nuit venue »). Ceci sans agressivité vis à vis du Québec, indeed.
|
|
Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
Édition : Le cherche midi , 388 p.
|
| | Date :
10/1/2007
|
ajoutez votre critique |
|
|
indisponible
|
|
Fergus, Jim
|
|
Livre décevant! Je m'étais jetée dessus avec délectation mais là, je tombe de haut : c'est nullissime!
L'histoire se déroule en 1875. Un groupe de femmes obligées de se marier avec des Indiens pour l'intégration de ces derniers dans le monde des « Blancs ».
L'une d'elles écrit son journal intime. Mary Dodd avait été enfermée dans un asile d'aliénés pour mauvaise conduite. Elle intègre ce groupe et nous raconte donc son histoire. C'est téléphoné à tous les niveaux : comme par hasard, elle épouse le chef de la tribu, comme par hasard, vu qu'elle appartenait à la bonne société, elle sait parler français, monter à cheval et tenir une maison. Elle se fait un tas d'amies et devient le chef de file de ce petit groupe où tous les clichés sont réunis! Enfin, bon, j'ai abandonné ce livre!
|
|
Hélène Le Dû
(37 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
9/1/2005
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
Je dois vous avouer que c'est un bouquin qui m'a vraiment bien plu. On aimerait en lisant le livre savoir exactement distinguer la part historique de la part romancée... Je dois vous avouer que je ne me suis jamais beaucoup penchée sur le problème des Indiens et des réserves des Indiens... J'en ai entendu parler comme tout le monde, mais sans plus... et j'avoue que ce livre découvre pas mal d'aspects politiques en arrière-plan qui ne sont pas très jolis, jolis! Le livre évoque une expérience humaine, de toute beauté et de toute cruauté. Je crois qu'au fil de mes lectures, je m'intéresse de plus en plus au côté humain, à la psychologie des personnages, à la vie vécue, qu'elle soit tourmentée ou paisible! Pour ceux qui ne l'ont pas lu, n'hésitez pas à acheter ou à emprunter le livre à votre bibliothèque. Il en vaut vraiment la peine!
|
|
Myriam
(51 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
5/1/2002
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
Je viens de le terminer - ça se lit quasi d'un trait - et mon avis est assez mitigé! L'histoire en quelques mots : en 1874, Little Wolf, chef de la tribu indienne des Cheyennes, demande au président des États-Unis de leur faire présent de mille femmes blanches en échange du même nombre de chevaux et cela, afin de faciliter l'intégration du peuple indien à la société blanche, à travers les enfants qui naîtront de cette union. Cette proposition suscite un tollé général. C'est à partir de ce fait historique que l'auteur va inventer son histoire : en dehors de quelques volontaires, des femmes auraient été recrutées dans les hôpitaux psychiatriques et les prisons pour être remises aux indiens. May Dood, 25 ans, injustement internée à l'asile à la demande de sa famille, fait partie du premier contingent de femmes à partir et l'auteur nous propose la lecture de ses carnets dans lesquels elle nous raconte sa nouvelle vie. C'est vrai que c'est passionnant de suivre les aventures de cette jeune femme au jour le jour et des autres femmes qui l'accompagnent, d'assister à leurs découvertes et à leur intégration dans la vie quotidienne et la culture indiennes, si différentes de ce qu'elles ont connu jusqu'alors... La culture des Amérindiens est fascinante. Mais ce qui m'a assez agacée, c'est l'aspect trop romanesque du roman : May est une véritable héroïne! Elle est parfaite, cette femme...! et d'ailleurs, elle a été choisie par le chef de la tribu comme épouse, elle séduit le colonel Bourke, elle est toujours là pour remonter le moral de tous (elle propose même qu'on la viole elle plutôt qu'une autre, plus innocente)... Wouah!!! C'est un peu trop pour moi! Et les autres femmes qui ont été « expatriées » en même temps qu'elle, je trouve sincèrement que l'auteur les a véritablement caricaturées! Je n'y suis pour rien, ça me hérisse et ça m'empêche d'adhérer complètement au roman. Je lui donne quand même 4 étoiles pour le dépaysement.
|
|
Anne-Charlotte
(113 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
4/1/2002
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
En 1875, un chef Cheyenne demande au président Grant de donner à son peuple 1000 femmes blanches afin de faciliter l'intégration de la nouvelle génération dans le monde des Blancs. Grant accepte mais ne donne aux Indiens que les rebuts de la société: délinquantes, folles, etc.
Le récit est celui, imaginaire, d'une de ces femmes parties
volontairement donner des enfants aux Indiens afin de gagner sa liberté.
Grand succès dès sa sortie aux États-Unis, déjà racheté pour les droits au cinéma, Mille femmes blanches se lit d'une traite. On suit pas à pas l'immersion de cette femme intrépide qui n'a d'autre issue pour être libre dans le monde des Blancs que de rester quelques années dans le
monde des Indiens, et apporter sa « contribution » à ce qu'elle croit être une bonne chose. Écrit à la première personne sous la forme d'un journal intime et de correspondances, cette immersion dans le monde des Indiens
d'Amérique est bouleversante de réalisme.
|
|
Jeanne Merle
(74 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
avant 2001
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
À Washington, en 1874, un chef cheyenne, reçu par le président américain Grant, a eu l'audace de demander mille femmes blanches, en échange de mille chevaux, espérant par cette union réussir une intégration du peuple indien dans la société américaine. Naturellement cette offre a été
accueillie avec un mépris n'ayant d'égal que l'horreur inspirée par une telle perspective: livrer des femmes américaines à un peuple de sauvages.
Jim Fergus, dans son premier roman, choisit de réécrire l'histoire: oui, ces femmes furent bien échangées contre des chevaux, oui, des femmes blanches « caucasiennes » devinrent des squaws. À travers les carnets intimes de l'une d'entre elles est retracée la vie quotidienne de cette tribu, sauvage, parfois cruelle, avec ses repères, ses rites,
son honneur, sa précaire liberté en cette fin de XIXe siècle.
L'idée est excellente, la réalisation en est décevante; certes, la documentation est abondante, les descriptions réalistes, mais l'héroïne ne m'a pas convaincue: trop moderne, trop superficielle, elle pêche par manque de densité et l'ensemble n'est finalement qu'un roman à clichés faciles. Dommage.
Ce livre est néanmoins agréable à lire et peut certainement plaire à de nombreux lecteurs pas trop exigeants.
|
|
Anne Borriello
(première critique)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
avant 2001
|
ajoutez votre critique |
|
|
|
|
Fergus, Jim
|
|
Ce livre, paru dans la plus grande discrétion en avril 2000, a tout d'un grand!
Il s'agit d'un premier roman de Jim Fergus qui s'est inspiré d'un fait historique, à savoir le « don » de mille femmes blanches aux Cheyennes, pour créer le magnifique personnage de May Dodd.
Les Cheyennes avaient en effet, proposé au gouvernement américain 1000 chevaux contre 1000 femmes blanches, tout cela dans un but pacifique, à savoir l'assimilation des deux cultures par les futurs enfants.
May Dodd est une femme passionnée, issue d'un milieu aisé, mais qui a eu le malheur d'aimer un roturier et d'avoir avec lui deux enfants en dehors des liens du mariage. Ce simple fait suffit à sa famille pour la faire interner en l'accusant d'être une dépravée sexuelle.
La seule alternative de May pour fuir l'asile est de participer à l'action des « 1000 femmes blanches ». En effet, il y a eu trop peu de volontaires blanches pour partir vivre chez les Cheyennes et le gouvernement a été obligé de recruter dans les prisons et asiles.
May Dodd va tenir un journal de cette aventure dans l'espoir qu'un jour ses enfants connaîtront sa véritable histoire.
«Franchement, vu la façon don't j'ai été traitée par les gens dits "civilisés", il me tarde finalement d'aller vivre chez les sauvages.»
|
|
Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Roman historique
| |
| | Date :
avant 2001
|
ajoutez votre critique |
Livre(s) de Jim Fergus critiqué(s) sur le Guide
|
|
|
En ligne : 21745 visiteur(s)
|