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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Mon résumé : Le héros, de 17 ans, vit en Chine, en 1971, sous la présidence du président Mao. Durant cette révolution culturelle, le latin, la musique occidentale et les livres sont interdits (sauf ceux du président). C’est pourquoi ceux-ci ont tous ou presque disparu. Les universités sont fermées et les « jeunes intellectuels » sont envoyés en rééducation. C’est ainsi que le narrateur, un joueur de violon, et son ami d’enfance, Luo, 18 ans sont envoyés dans la montagne du Phénix du ciel, où ils devront travailler pendant une durée indéterminée.
Leurs parents sont des « ennemis du peuple ». Le père de Luo, un éminent dentiste, avait avoué publiquement que le président portait un dentier. Et les parents de notre héros anonyme exerçaient la médecine. Leur crime consistait à être de « puantes autorités savantes ».
Ainsi ces deux « garçons de la ville » se retrouvent dans le village le plus haut de la montagne. Luo, très bon conteur, racontera souvent des histoires au chef de ce village, qui les enverra même parfois en ville, au cinéma, pour qu’ils lui racontent ensuite le film.
Dans un village un peu plus bas, il y a aussi un autre jeune dans leur situation, le Binoclard. Et il s’avère que celui-ci possède des livres ! A ses deux amis, qui lui ont donné un coup de main, il en prêtera un de Balzac (Ursule Mirouët).
Dans un autre village, encore plus loin, vit la fille de 18 ans du tailleur, surnommée la Petite Tailleuse. Une histoire d’amour naîtra entre celle-ci et Luo, qui se mit en tête de la nourrir intellectuellement, grâce aux livres que nos deux amis voleront au Binoclard, la veille du départ de celui-ci.
Appréciation : Ce livre m’a beaucoup plu et presque tout de suite. Les descriptions ne sont pas exagérées et le rythme est soutenu, ce qui me plait. Même si je ne me sentais proche à aucun personnage en particulier, cette histoire m’a vraiment intéressée et captivée malgré l’assez triste fin.
J’ai apprécié la présence de l’amour et de l’amitié. Mais il y avait aussi la désillusion, la tristesse...
Ils avaient vraiment soif de connaissances et ces livres, qui étaient strictement interdits, les ont nourris et les ont aidés dans leurs conditions de vie.
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Joie
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2010
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Dans la Chine rouge, à la fin de l’année 68, le Grand Timonier de la Révolution, le président Mao, lança un jour une campagne qui allait changer profondément le pays: les universités furent fermées, et « les jeunes intellectuels » furent envoyés à la campagne pour « être rééduqués par les paysans pauvres ». Luo, 18 ans, et le narrateur, 17 ans, nous illustrent cette fameuse rééducation lors de leur exil imposé dans une montagne aride et austère pompeusement nommée « le phénix du ciel ». Là, il découvre un trésor interdit par le gouvernement: une valise remplie de piles de livres des plus grands écrivains occidentaux : Balzac, Hugo, Stendhal, Dumas et bien d’autres…
Un livre magnifique illustrant la soif de la connaissance, le bonheur et la liberté que procure la littérature surtout si on nous en prive. L’information et les livres sont d’ailleurs les principales sources de pensées et de liberté dont nous privent les régimes totalitaires et dictatoriaux pour mieux nous asservir et les exemples sont légion! Un grand cri de liberté à travers ce roman.
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Vénus
(19 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2008
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Le narrateur (dont on ne sait pas le nom) et son ami Luo sont envoyés en « rééducation » dans un village pauvre de la montagne chinoise, pendant la révolution culturelle en Chine.
Leurs parents sont médecin et dentiste, ce qui les amène à être étiquetés « ennemis du peuple », et leurs chances de s'en sortir sont à trois contre mille !!!!
Là, ils rencontrent la petite tailleuse, belle et sans instruction. À l'aide de livres français du 19e siècle (interdits en Chine), ils vont la « transformer ».
Un roman simple qui se lit rapidement. C'est un superbe roman d'amour et d'amitié, qui nous fait redécouvrir le plaisir de la lecture (plaisir interdit pour les personnages, s'il ne s'agit pas d'une lecture permise par le régime!).
Quel régime horrible! Et une séance chez le dentiste d'anthologie ! J'ai souffert pour le personnage…
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anais
(9 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
10/1/2007
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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« Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l'ouvrîmes silencieusement. À l'intérieur, des piles de livres s'illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts : à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoïevski, et quelques Anglais : Dickens, Kipling, Emily Brontë... - Quel éblouissement! - Il referma la valise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara : Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde. » (L'auteur)
En (essayant) de ranger ma bibliothèque, je suis retombé sur ce petit bouquin qui m'avait charmé à l'époque de sa parution.
Cette histoire, très poétique, montre la puissance de la culture. Comment la littérature se moque des frontières et comment un livre de Balzac ou d'Alexandre Dumas passionne tout autant une petite paysanne chinoise sous la dictature de Mao qu'un occidental cultivé. Ce petit livre, qui se dévore d'une traite, montre que la lecture peut aider à surmonter toutes les épreuves et à nous élever au-dessus de notre condition. Très facile à lire, mais jamais mièvre, c'est un bel hommage aux livres de toutes sortes.
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David Perlberger
(10 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
7/1/2007
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Durant la Révolution culturelle chinoise, deux malicieux amis prétendus « intellectuels » sont envoyés en rééducation dans un petit village situé dans une montagne appelée « le Phénix du Ciel ». Ils y rencontrent une petite tailleuse. Luo, l'un des deux amis, en tombe amoureux, mais malheureusement, il la trouve un peu trop inculte à son goût. Mais lorsque les deux inséparables trouvent un valise pleine d'oeuvres de la littérature occidentale, détenue par le Binoclard, un autre « rééduqué », c'est l'occasion pour Luo d'apprendre des tas de choses à sa petite tailleuse.
Ce roman nous montre petit à petit comment la jeune fille évolue au fil des livres qu'elle se fait conter par Luo, et en particulier les chefs-d'oeuvres de Balzac... Elle finit par s'en aller en laissant Luo et son meilleur ami derrière elle...
Ce livre m'a dans un premier temps donné envie de mettre un terme à ma lecture, puis au fur et à mesure que j'avançais dans l'histoire, j'avais de plus en plus envie de continuer... Le style de Dai Sijie est très particulier et très appréciable.
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Najwa
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
11/1/2005
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Deux garçons qui sont amenés à travailler dans un champ de riz rencontrent la petite tailleuse chinoise, une campagnarde, qui se lie d'amitié eux et tombe en amour avec Luo, qui lui transmet son savoir. Un jour, Luo et son ami volent une valise pleine de livres qui appartenait à Binochard, qui est la risée. Plus tard, Luo fait la connaissance du père de la petite tailleuse qui, lui, vient séjourner à la maison des garçons et demande à Luo de lui raconter des histoires que lui raconte à sa fille.
Luo reçoit un télégramme urgent de sa famille, qu'il doit retrouver pour accompagner les dernières heures de sa mère, et il demande à son ami de veiller sur sa petite amie qui, un jour, tombe enceinte et doit se faire avorter en raison de la loi. Au retour de Luo, la petite tailleuse décide de partir et de refaire sa vie dans une ville lointaine et l'ami de Luo retourne à l'hôpital retrouver le pasteur et participer aux funérailles du pasteur.
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Guylaine Fleury
(24 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
12/1/2002
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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On imagine souvent la malle au trésor comme remplie de pièces d'or, de
bijoux, de cartes contenant l'emplacement d'autres trésors fabuleux. Mais si
elle contenait, plus simplement, des livres? Cela pourrait être très
intéressant. Surtout quand on est chinois et que l'on vit sous le régime de
Mao, qui vient de lancer sa révolution culturelle. Son idée? Envoyer tous les
jeunes intellectuels de son pays à la campagne pour qu'ils y découvrent la
vraie vie. En rappelant bien sûr que le dictateur ne s'embêtait pas avec les
subtilités de la culture et résumait la parfaite bibliothèque par son « petit
livre rouge ». Ainsi, quand deux jeunes amis qui sont mis au vet de manière
forcée vont découvrir le moyen d'avoir accès à une valise remplie de livres,
c'est pour eux le rêve. D'autant plus que l'un deux s'est trouvé en la
personne de la fille du tailleur local une petite amie à instruire. Tous les
prétextes sont bons alors pour avoir accès à cette valise. Et quand enfin un
livre, un de Balzac, arrive dans leurs mains, ils ne rêvent plus que d'une
chose, assouvir leur soif avec les autres livres. S'ensuivront de multiples
aventures pour en obtenir d'autres et en profiter au maximum.
Un livre sur les livres. Voilà peut-être le roman que chaque personne qui
aime un tant soit peu lire se doit de lire justement. Cette quête pour
transformer, par le biais des livres, la petite tailleuse, une parmi des
millions en Chine, en une jeune fille éduquée, voilà le rêve de ces jeunes.
L'écriture est tendre, poétique. Malgré des conditions de vies difficiles,
jamais l'auteur ne s'arrête avec complaisance sur les difficultés
matérielles. Ce qui le préoccupe, ce qui préoccupe ses personnages, c'est le
manque d'ouverture intellectuelle.
Touchant, poétique, drôle. Un premier roman qui promet.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Fin 68, Mao décide de fermer les universités et d'envoyer les jeunes
lycéens à la campagne pour y être « rééduqués » par les paysans pauvres.
C'est ainsi que le narrateur et son ami Luo, 18 ans, fils tous
deux de médecins « des puantes autorités savantes » aux yeux du
régime, se retrouvent dans un village montagnard proche du Népal. Les
corvées qu'ils doivent faire sont terriblement pénibles, leurs
conditions de vie des plus difficiles dans cette communauté d'une
très grande pauvreté. Le violon du narrateur (sauvé du feu en
interprétant une sonate du compositeur interdit qu'il rebaptisera « Mozart pense au président Mao »!), les talents de conteur de Luo et la
fascination pour leur réveil-matin (!) adoucissent un peu leur sort en
attirant la clémence du chef du village. Ils font la connaissance de
la petite tailleuse, la fille de l'unique tailleur de la région,
personnage qui jouit d'un certain prestige dans la montagne. Les deux
jeunes hommes sont séduits immédiatement par la petite tailleuse.
Dans un village voisin travaille un de leurs compagnons de la ville,
« Le Binoclard ». Le narrateur et Luo découvrent par hasard que
celui-ci cache une valise remplie de livres occidentaux, livres
interdits dans un monde où seuls sont admis le Petit livre rouge et
les manuels scolaires communistes. En échange d'un service au « Binoclard », les deux amis réussissent à lui emprunter un de ses
livres : il s'agit de Ursule Mirouët de Balzac.
« Imaginez un jeune puceau de dix-neuf ans, qui somnolait encore dans
les limbes de l'adolescence, et n'avait jamais connu que les bla-bla
révolutionnaires sur le patriotisme, le communisme, l'idéologie et la
propagande. Brusquement, comme un intrus, ce petit livre me parlait
de l'éveil du désir, des élans, des pulsions, de l'amour, de toutes ces
choses sur lesquelles le monde était, pour moi, jusqu'alors demeuré
muet. » (p. 72). Luo, qui a conquis le cœur de la petite tailleuse, lui
fait partager son enthousiasme. Comment faire pour décider « Le
Binoclard » à leur fournir d'autres livres? Car avec toutes ces
histoires, Luo a bien l'intention de transformer sa petite tailleuse
inculte...
Le livre, son pouvoir, sa capacité à nous faire découvrir, rêver, est
le centre du récit. Livre qui devient d'autant plus précieux quand il
est interdit et rare. J'ai beaucoup apprécié le ton du roman : malgré
la situation des héros, ce n'est pas un livre triste. L'auteur arrive
à présenter les situations avec beaucoup d'humour et certaines scènes
sont vraiment très comiques, comme lorsque Luo doit soigner les dents
du chef du village pour sauver la peau de son ami! Face à leur sort
qui est vraiment pénible (Luo attrape même le paludisme), les deux
jeunes gens sont débrouillards, imaginatifs. Leur amitié et leur
amour pour la petite tailleuse leur permet de tenir le coup.
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Anne-Charlotte
(113 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Rééduquer les « intellectuels » en les faisant travailler chez
les paysans les plus ignorants, pour les mettre au contact de la dure
réalité, telle était alors la politique de Mao. Ainsi le narrateur et
Luo, adolescents fils d'« ennemis du peuple » se retrouvent dans un coin
perdu, sous la coupe d'individus bornés, attelés à des besognes sordides.
Mais ils adoucissent leur sort, car ils savent ou jouer du violon ou
raconter à leurs geôliers des films mélodramatiques qu'il faut accommoder
à la sauce révolutionnaire ambiante. Bientôt, un troisième adolescent les
rejoint, et ils font deux rencontres décisives : une valise de livres
interdits, et une petite tailleuse...
En moins de 200 pages, ce conte à la fois réaliste, cocasse et
merveilleux traite de la culture et du savoir. Face à l'ignorance au
pouvoir avec son insupportable oppression, la culture est l'indispensable
outil de la liberté. Elle répond au besoin essentiel d'écouter et de
raconter des histoires. Mais nul n'est détenteur du livre et de son
message. Les deux jeunes en font l'apprentissage avec la petite tailleuse
qui s'émancipe de leur tutelle. Elle s'est raffinée, au contact des
« deux intellos », mais adopte Rastignac : À nous deux, Bei Jing?
Pour le lecteur occidental, c'est une nouvelle façon de goûter
ces auteurs dont nous sommes les héritiers, et de rappeler des
« évidences » : la tyrannie commence par des interdits et limite la
liberté d'expression, le peuple n'a le monopole ni du savoir
(« révolutionnaire ») ni de l'ignorance, et chacun peut devenir maître de
ses choix.
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Alain Rotko
(54 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Le récit se passe à la fin des années 60, dans la Chine communiste de
Mao, et décrit le périple du narrateur et de son ami Luo, fils
d'intellectuels et considéré dès lors comme ennemi du peuple. De ce
fait, ils sont condamnés à une rééducation par de pauvres paysans
catalogués comme modèles de la Révolution.
Au cours de leur «mission», ils vont découvrir qu'un de leur camarade
détient une valise, sorte de caverne d'Ali Baba de littérature occidentale
interdite par le régime : on y touve Flaubert, Gogol, Tolstoï, Dumas et
Balzac...
Ils vont rencontrer la jolie fille d'un pauvre tailleur dans un village
perdu et une histoire d'amour va se greffer dans ce contexte politique.
Ce livre est un bel hommage à la littérature qui nous aide dans notre
quête de liberté et d'amour.
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Alfred Van Roey
(68 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Sijie, Dai
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Ce premier roman du cinéaste chinois Dai Sijie commence
magnifiquement une carrière qu'on lui souhaite longue!
L'action se situe en Chine, où le narrateur et son ami Luo sont des
victimes de leur milieu favorisé qu'il faut rééduquer au plus vite.
Ainsi, ils sont envoyés dans un village isolé, soumis à la surveillance et
la bienveillance du chef du village. Après leurs tâches difficiles et
ingrates, ils trouvent refuge dans la musique d'un violon, vestige d'une
époque plus heureuse! Un jour, il rencontre Le Binoclard, fils d'une
poétesse autrefois adulée mais aujourd'hui maudite. Le Binoclard
cache une valise pleine de trésors : des romans français qui ont
échappé à l'autodafé de la Révolution culturelle, mais pour lesquels ils
sont prêts à risquer leur vie. Ce livre est un livre sur l'amour des livres.
À lire absolument!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Dai Sijie critiqué(s) sur le Guide
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