Tous les jours nous avons l’occasion de rencontrer des personnes connues ou inconnues, mais le plus merveilleux bien sur, c’est lorsque ceux sont des personnes que nous aimons, que nous apprécions ou admirons. Et combien lorsqu’on y pense, nous trouvons cet instant de rencontre très agréable, joyeux, émouvant ! On souhaiterait du plus profond de nous même, que ce moment s’éternise tellement la sensation de bien-être, de plénitude et de joie envahit toute notre âme dans un état de bonheur culminant !
Mais vous savez tout comme moi, que cette sensation ne dure que le temps de la rencontre et que même si nous souhaitons la revivre autant de fois que nous le souhaitons nous ne pouvons toujours pas, puisqu’elle ne dépend pas que de nous, mais aussi de la personne concernée, car de nos temps, l’indisponibilité prime sur tous les moments qui contribuent à cet état de grâce ; celle d’être heureux !
Il est vrai que nos proches, nos amis et nos familles jouent un rôle capital à l’équilibre intérieur de chacun d’entre nous, mais nous avons toujours tendance à omettre la plus essentielle.
Notre propre compagnie, la meilleure, celle qui reste à notre entière disposition, celle qui nous accompagne où que nous soyons, celle qui sait ce qui nous convient mieux que quiconque, celle qui ne nous trompe jamais.
Mais malheureusement nous ne prenons jamais assez le temps nécessaire de la retrouver. Ce merveilleux moment de retrouvaille, avec la meilleure personne « vous », celle qui a réponse à toutes vos questions ; étant donné qu’elle vous suit pas à pas dans tout ce que vous faîtes, dans tout ce que vous dîtes, dans tout ce que vous entreprenez, dans tout ce que vous ressentez, celle qui connaît vos moindre secrets, vos moindre rêves et ce, depuis votre plus tendre enfance.
Etre avec soit même c’est se découvrir, c’est apprendre à mieux se connaître, à deux vous êtes plus fort, plus unis, plus complices.
Lorsque vous êtes fidèle à « vous-mêmes » rien ne pourra vous détourner de vos idées, de vos principes, puisque une forte confiance inébranlable s’ancrera entre vous deux, cette confiance qui fait avancer vers la progression totale, celle qui éloigne tout vos doutes, celle qui vous encourage, celle qui vous alerte du mal et vous montre le meilleur !!!
Vous avez peut-être du mal à le croire, mais votre réussite ne dépend que d’elle « votre propre personne » donc si deveniez constamment plus attentifs à ses moindres besoins, si vous devenez plus à l’écoute de ce qu’elle désire vous transmettre, de ce qu’elle désire recevoir, de ce qu’elle désire fuir, de ce qu’elle désire devenir, alors là seulement vous seriez en parfaite harmonie avec elle « vous-même »
Une fois en harmonie, elle vous guidera et ensemble vous sillonnerez les meilleurs chemins de l’ascension vers vos plus belles réussites et ce dans un état de plénitude trônant au sein d’un constant bonheur.


                                                                                                       Amina SMAILI




                                                                 
          

                                                                 
                                     

                                                                                                                           

Ce texte me plait. Il est dynamique, positif et dénote chez l’auteur un optimisme inébranlable, (cela devait être vrai au moment de l’écriture du texte)

Cette rencontre avec soi-même que l’on pourrait appeler, je crois, méditation est essentielle.

« Connaît-toi, toi-même » (je ne sais plus de qui c’est…)

Mais avons-nous vraiment la réponse à toutes nos questions ?

Je ne le crois pas. Je crois que l’image de nous même que nous renvoient les autres peut nous apporter des réponses que nous sommes incapables de trouver tout seul.
Le contact avec les autres est souvent, pour ne pas dire toujours, très enrichissant. Et cet enrichissement correspond à une réponse à nos attentes, à nos questions.

La méditation nous apprend à mieux nous connaître, c’est sans doute vrai si on la pratique honnêtement sans a priori, ce qui n’est pas simple.

Moi je vois surtout la méditation comme un moyen pour mettre tout à plat au fond de nous, pour reconnaître nos erreurs, faire le point sur nos actes, leurs conséquences, faire un grand nettoyage pour mieux s’ouvrir aux autres.
Je ne pense pas que l’on soit deux pour autant, qu’on puisse se suffire à soi même.
Un exemple : aujourd’hui, à l’instant où j’écris, j’ai besoin de vous, de vos idées, de votre texte, pour pouvoir à mon tour donner mon point de vue, ce sujet je ne l’aurais pas abordé seul, de but en blanc.

La confiance en soi, c’est important, « Quand il faut y aller, faut-y aller » ce n’est plus le moment de se poser des questions, mais cette détermination doit découler d’une réflexion, et là il ne s’agit pas de réfléchir comme un miroir, de se renvoyer sa propre image, ses propres certitudes.

Il est important de douter, c’est le moteur de l’acte réfléchi ; de même qu’il n’y a pas de courage sans peur.
La méconnaissance, la négation de l’autre (comprendre par là, ce qui n’est pas de nous, ce qui n’est pas nos idées, nos croyances…) ne nous permet pas d’évoluer, hors nous ne sommes pas parfait, loin de là, nous avons besoin d’évoluer, nous avons besoin de douter, de nous débarrasser de nos certitudes pour être à l’écoute.

La Vérité n’existe pas, ou tout au moins, nous ne la possédons pas, en tout cas, pas à nous seul. La Vérité nous est distribuée en quantités infimes, chacun recevant sa petite part, et ce n’est qu’en allant les uns vers les autres que nous pouvons la faire grandir.

La réussite ne dépend que de nous. Oui cela est vrai en dernier ressort, c'est-à-dire après avoir mis tout en œuvre pour détenir une plus grosse parcelle de vérité, après avoir pioché notre dynamisme, nos motivations dans notre entourage.

Je pense qu’en définitive votre point de vue n’est pas si différent du mien (je me trompe peut-être), je pense que vous avez voulu signifier que nous sommes seuls maître de notre devenir (seul maître après Dieu …pour ceux qui y croient), que nous ne devons nous en prendre qu’à nous-mêmes, que si nous croyons en nous nous réussirons…
Ca me semble assez vrai, tout dépend aussi de ce que nous appelons par réussite…

J’ai peut-être dit des « conneries » je ne sais pas trop.
Tout n’est pas faux
J’ai trouvé certaines ambiguïtés dans votre texte, j’ai essayé de les lever.

J’attends votre avis, ou d’autres avis sur le sujet que vous avez abordé.