Bonjour à tous (si l'on peut dire, nous ne sommes pas nombreux en ce moment, bonjour aux absents aussi! )

Je viens de terminer "A mes Amours" une autobiographie écrite par Jean-Pierre CASSEL. chez Stock, 2004, 284 pages.

Agréable à lire et bien écrit. On retrouve le comédien et le danseur, l'homme aux divers talents. Beaucoup de pudeur, de retenue, de discrétion. Il était bien tel qu'il paraissait, charmant, bien élevé, joli garçon.

Son physique attrayant le desservait, surtout quand il était jeune: il passait pour futile, un peu trop léger. Ici on découvre la profondeur du personnage, ses combats, ses révoltes quelquefois. Mais cet ouvrage n'est en aucun cas un règlement de compte, comme on en lit trop souvent. Cassel rend hommage aux acteurs et metteurs en scène qu'il a côtoyés, sans jamais s'attribuer le premier rôle.

Un être délicat, intelligent et modeste se révèle. Il ne fut jamais un acteur de premier plan, il se diversifiait trop sans doute. Il a fait les beaux soirs des émissions de variétés des années 60, élégant et charmeur, plein d'humour aussi. Il était fort aimé à défaut d'être une grande vedette! C'était sans doute le plus important à ses yeux.

J'ai terminé, Shutter Island. Après un début très prometteur, j'ai été un peu déçu. Le dénouement se voit venir et l'épilogue est très décevante par rapport au prologue. Dommage, car le début est vraiment excellent. Ma critique se trouve dans la section appropriée.

Bonjour,

Pour moi ce n'est pas son meilleur roman, bien qu'intéressant.

Essaie "N'éteins pas la lumière".

Bernard Minier

Maintenant Taffy, je lis "Le dernier jour d'un condamné".

Oui. C'est bien, mais j'attendais trop une oeuvre de ce style.

Paris, 1829 __ La préface est un réquisitoire contre la peine de mort, avec des exemples frappants, surtout celui de Pamiers.
La comédie montre qu'on prenait ça à la légère chez les gens du monde.
Puis vient l'histoire du condamné à mort. Il écrit son dernier jour, et cela pendant une cinquante de pages. C'est un homme éduqué, qui essaye de le prendre avec dignité. Il nous raconte la sortie de Bicêtre, puis écoute l'histoire d'un galérien à la conciergerie. Il s'angoisse sur ce que va devenir sa fille, imagine ce qui se passera après le coup fatal.

Dans la préface, Hugo lance quelques phrases bien senties aux juges qui jugent des orphelins innocents ou ravagent la vie des proches du condamné, et aux procureurs, qui sont payés à ôter la vie dans leur réquisitoires.
J'ai souvent mis en parallèle Hugo et Zola, après l'avoir comparé à Balzac.
Ce petit livre est le "j'accuse" de Victor Hugo, qui, non content de la presque abolition pour quatre ministres, des gens du monde comme les juges (on ne condamne pas ses semblables) veut une véritable suppression pour les misérables, les pauvres, les indigents, les voleurs par nécessité, les assassins par "capillarité", pour lesquels il écrit la majorité de son oeuvre.
Il pose à peu près cette question : de quel droit les hommes reprennent ils une vie que Dieu a donné ?
Hugo écrit en 1829, Badinter fait passer la loi plus d'un siècle plus tard.

Cependant, quelque chose de beaucoup plus vaste m'a toujours interrogé :
Pourquoi 1 (un) condamné à mort fait il souvent "le buzz", alors que 250.000 morts /an d'Alzheimer, 4.000 d'accidents, une certaine quantité à la guerre...restent des "soldats inconnus" ?
En général, la réaction à cette question est un sourire.
C'est une question de gros sous, encore ; ...pas d'humanité : les médias font connaitre les tueurs, pas les victimes, car les tueurs font vendre, pas les autres.

Misery, Shinning, Cimeterre, Salem, les gore (?) de SK, je n'ai pas lu, à lire !

Bonjour Errant. Je n'ai pas ressenti ce que tu décris en lisant "Misery". Par contre, j'étais horrifiée par "Cujo", mais j'étais nettement plus jeune, c'est l'un des premiers que j'ai lus! Je pense qu'on évolue et on serait surpris de relire les livres à différents âges de la vie. Je n'aurais tout bonnement pas pu lire les thrillers que je lis maintenant quand j'avais 20 ans!

Lélia, j'ai adoré Cujo.

Moi aussi aussi j'ai adoré Cujo; pauvre chien rendu fou furieux par la maladie...

Bonjour à tous.

Terminé "La Brûlure du Chocolat" de Barbara ABEL, auteure belge, au Fleuve Noir, 2010, 322 pages.

Voilà un bon petit roman, vite lu, au style agréable, mêlant expressions modernes et écriture classique, sur un rythme soutenu jusqu'à la dernière ligne.

Extrait de la 4ème de couverture: Zoé est une jeune écrivaine dont le succès dépasse les frontières. Tout le monde se retourne sur elle dans la rue, lit sa vie dans les magazines, bref tout le monde la connaît sauf... elle! Car depuis qu'elle a perdu la mémoire après un mystérieux choc émotionnel, elle est non seulement incapable de savoir qui elle est, comment elle s'appelle, où elle habite, mais aussi d'envoyer son très attendu nouveau manuscrit à son éditrice ou, accessoirement, d'éprouver le moindre sentiment pour le garçon qu'elle doit épouser... à la fin de la semaine!

Toute une "comédie familiale" se joue autour de cette amnésie, chacun essayant de dissimuler ou de mettre en avant les éléments d'un passé qui contient bien des mystères...

Inutile de chercher ici une grande histoire, mais c'est amusant à lire et la fin nous surprend!