Tu as peut-être raison, .Taffy!

Je ne sais pas du tout, Denis, si tu aimerais La Tour sombre. Surréaliste, pas vraiment, mais c'est sûr qu'on est dans le fantastique, métissé de western, fantasy (magie), SF, horreur...

Surréaliste pour moi c'est quand il n'y a aucune logique, comme dans un rêve. Alors que dans La Tour sombre, il y a une logique dans le monde construit par King, mais cette logique ne nous est pas entièrement donnée, il faut la deviner grâce aux indices.

Je savais d'avance qu'il ne fallait pas s'y fier pour juger le reste de la série. Sachant cela toi aussi, je pense que tu devrais l'apprécier.

Surtout que j'aime King!

Je viens de finir: Jacques le fataliste et son maître de Denis Diderot

Je suis content de l'avoir terminé! J'ai aimé quelques parties, mais, le plus souvent, je me forçais à le lire.

J'en ai finit avec Diderot, j'ai lu ce que je voulais lire, ce livre-ci et la religieuse. Bye bye Diderot!

Y'a rousseau qui m'attend, mais je en sais pas quand je le commencerai.

ps: Denis, pas sur que tu va aimer la TS. Nous sommes dans un autre monde ou il y a plein de choses fantastique...

Vais je aimer "Jacques", comme j'ai adoré "La religieuse", Taffy ?

La TS sera pour plus tard, mais j'y reviendrai !

Tu sembles être dans une bonne passe de lecture, .Taffy!

Taffy j'ai eu exactement la même réaction que toi à la lecture de "Accident nocturne" du même auteur...

"Jacques", à lire donc ! De toutes façons, j'aime bien Did, et il porte mon prénom, et en plus, moi aussi, je suis fataliste (mais pas trop).

"Misery" me tend les bras, je le sais.

J'ai lu le Modiano à sa sortie, et moi aussi, j'ai été déçu. par contre, Geneviève qui aime les romans d'atmosphère pourrait peut être aimer.

C'est quoi ton prénom, Taffy ?

Bonjour à tous. J'ai lu vos derniers messages et je vous trouve très actifs! Bravo! En plus il y a de la diversité!

Voici mes trois avis de lecture les plus récents. Pas de découvertes sensationnelles! MAIS PAS D'ABANDONS! LOL!



54. "Traquées" (titre anglais: Shatter) de Michael ROBOTHAM (traduit de l'anglais par Sabine BOULONGNE) aux éditions JC LATTES, 2009, 477 pages.


Résumé de l'éditeur:

Une femme nue en talons rouges se tient sur le parapet du pont suspendu de Clifton, le dos collé à la barrière de sécurité. Elle pleure au téléphone. À quelques mètres d'elle, Joseph O'Loughlin, psychologue, s'efforce de la dissuader de sauter. « Vous ne comprenez pas », chuchote-t-elle avant de s'élancer dans le vide.

Mon avis:

Un bon thriller, à la construction solide. Un style agréable et fluide. Les décors sont bien plantés, les paysages de la région de Bristol, évocateurs.

Le récit est écrit à deux voix: celle de l'assassin et celle du psychologue qui est chargé d'aider la police dans l'enquête. Ce dernier est professeur de psychologie et gravement malade, étant atteint de Parkinson.   

Sa lutte au quotidien contre les effets de ce mal ajoute une réelle profondeur à son personnage. Il est marié et père de famille et les siens sont impliqués dans son travail d'enquête, à son corps défendant, ce qui provoque bien des difficultés, sa femme ne supportant pas cette implication excessive. La vie professionnelle doit rester à l'extérieur de la maison soutient-elle! Un enquêteur à la retraite et meilleur ami du psychologue, ajoute une épaisseur supplémentaire à l'histoire.

La course contre la montre commence, haletante, pour arriver à coincer le meurtrier. Un livre impossible à fermer avant la dernière page. Pour autant, pas un grand thriller, car il y manque ce "quelque chose" qui distingue les meilleurs des autres. Un bon moment de lecture cependant!

56." Le Problème avec Jane" de Catherine CUSSET, chez NRF GALLIMARD, 1999, 372 pages.

Résumé de l'éditeur:

«Jane ne recevait jamais de paquet chez elle. Elle le prit. Solide, rectangulaire et plutôt lourd : sans doute un livre. Elle se battit contre l'enveloppe rembourrée, agrafée et collée. Elle en sortit une chemise en carton jaune. Une disquette tomba sur le sol carrelé avec un bruit sec. La chemise contenait un manuscrit en feuilles détachées. Sur la première page, elle lut :

LE PROBLÈME AVEC JANE
roman

Pas de nom d'auteur. Elle regarda l'enveloppe marron : pas de nom d'expéditeur. Le paquet avait été posté à New York cinq jours plus tôt. Elle parcourut rapidement les premières pages. Il s'agissait d'elle. Quelqu'un de bien informé. Le manuscrit comptait trois cent soixante pages et s'achevait sur cette phrase : "En bas elle trouva le paquet avec le manuscrit."

Mon avis:

Un roman joliment écrit, par une auteure qui maîtrise bien son style. Le sujet m'a tout de suite intriguée. Depuis quelques années, il a déjà été traité à diverses reprises mais cette version m'a bien plu. Jane est enseignante dans une grande université américaine et ce sujet a, lui aussi, déjà été traité à maintes reprises. L'originalité réside ici dans le traitement du genre.

Jane ouvre le paquet et s'immerge dans la lecture du manuscrit qu'il contient, totalement fascinée, pour découvrir sa propre histoire depuis dix ans, avec tous les détails qu'elle croyait être la seule à connaître... Qui a bien pu rédiger ces nombreuses pages que Jane va lire pendant des heures, sans arriver à s'en détacher avant la fin?

Un grand suspens s'installe au fil des pages de ce qui n'est cependant pas un polar ni un thriller. Toute une série de personnages s'invitent peu à peu, composant famille, amis, collègues et relations de Jane, prise au milieu de toutes ces interactions comme dans un filet.

Beaucoup de sujets sont abordés: désir de maternité - et de paternité - différé, difficultés de la vie en couple, ambitions ratées et espoirs déçus mais aussi réussite, amour partagé, belles amitiés. Tout un monde se révèle, complexe et foisonnant.

L'auteure fait preuve d'une culture de la littérature solide, qui se mêle sans pédanterie au récit et le renforce. Une réussite couronnée par le Grand Prix Littéraire 2000 des Lectrices de "ELLE".

Je viens de finir "Tu m'appartiens" de Mary Higgins Clark.

Cette histoire de femmes disparues de déroule dans le milieu des bien nantis de New-York et met en scène psychothérapeute, psychiatre, philanthrope, avocat etc. Un milieu avec lequel il m'est impossible de m'identifier d'aucune façon. Pourtant j'ai trouvé l'intrigue terriblement efficace, mes soupçons voguant allègrement d'un personnage à l'autre pour me faire avoir complètement par le dénouement. Une lecture très facile, captivante, au rythme soutenu. J'avoue que compte tenu du thème et des professions des principaux protagonistes, je me serais attendu à ce que l'aspect psychologique soit plus développé, tant qu'aux agissements des personnages que des motivations et pulsions du tueur. Reste que c'est un bien mince réserve et que, pour ce genre, j'ai bien apprécié cette lecture.