J'ai finis une pièce de théâtre: ''Montserrat'' d'Emmanuel Roblès.

"Les hommes protégés", de Robert Merle.

Un chef d'oeuvre 5 étoiles, pour moi

Bonjour à tous.

J'ai mis du temps à terminer: " L'Arche " de Boyd MORRISON aux éditions Bragelonne, collection "Thriller", 2013, 548 pages.

Sans être de la grande littérature, c'est un bon roman au style agréable. Ce qui a ralenti ma lecture c'est le nombre de détails techniques et scientifiques ( indispensables néanmoins pour la compréhension et bien expliqués) qui me rebutent toujours un peu. Cependant, si on passe au-dessus, le récit est palpitant.

L'intrigue: une fois de plus, deux groupes de personnes partent à la recherche de l'Arche de Noé, les " bons " et les "mauvais ". Un genre de western technologique!

Si l'idée de base a déjà été traitée, ce récit apporte une théorie originale.

Beaucoup d'action et de rebondissements, des personnages bien typés et de nombreux lieux à visiter.

Tout un voyage dans l'espace et le temps!

J'ai un grand respect pour les auteurs et lorsqu'un livre ne me rejoint pas, je donne la chance au coureur car c'est souvent une question de goût. Mais parfois, comme cela vient de m'arriver avec La trace de l'escargot de Benoit Bouthillette la frustration ressort!

Si ce n'avait été dans le cadre d'un challenge, j'aurais sûrement abandonné ce livre très rapidement. Je veux bien que le narrateur, enquêteur de ce polar prétexte, soit cocaïnomane, mais rien ne justifie cette logorrhée ininterrompue ni ces digressions à tous crins qui font en sorte que l'enquête est tellement noyée dans un flot de réflexions creuses que le tout n'a finalement presque ni queue ni tête. Dommage, car la trame principale reste valable. Pour ajouter à l'épreuve, les dialogues sont parfois camouflés sans indications dans des paragraphes marathon à travers les pensées intempestives du conteur. Bref le seul plaisir que m'aura procuré ce livre, c'est de me permettre de conseiller à tous d'éviter ce navet monumental.



P.S. Oui ça fait du bien!

Oui je crois que c'est le seul.

Je sais que l'auteur n'y est pour rien, mais le 4e de couverture annonçait "une écriture à mi-chemin entre Foglia et Richard Desjardins", deux auteurs que je respecte énormément. La déception n'en fut que plus vive!

Et bien moi où je me situe dans la chaîne des mollusques?
Avec la mémoire que j'ai, je dois bien être au niveau des unicellulaires.

Il n'y a rien de snobinard ou prétentieux dans le fait d'avoir apprécié un peu ou même beaucoup. D'ailleurs ce roman a même gagné le prix Saint-Pacôme du roman policier en 2005... Tout cela demeure des opinions et la tienne vaut bien la mienne. Et c'est tant mieux qu'on ne voie pas tous les choses du même œil.

Je n'ai pas de problème avec les polars noirs et sans doute que "ni queue ni tête " est un peu fort, mais le sentiment d'urgence de l'écriture m'a ravi dans les 10-15 premières pages mais constant sur 360 pages arrivent saturation, trop plein, lassitude etc.

Je crois qu'un nouveau titre de cet auteur vient de ou va sortir bientôt; je vous le laisse!

Je me relis et je me dis que j'ai peut-être tout faux. Je veux dire pour le fait de s'y connaître un peu dans le genre.
D'une façon comme d'une autre, tu as raison de penser que là où le bât blesse, c'est au niveau de ce flot de réflexions de la part du personnage. Là où on diffère d'opinion c'est que selon moi ça n'est pas sans intérêt ni raison.
Ça impose un rythme totalement différent pour le genre auquel on s'attend d'une telle histoire.
Possible que l'auteur ait voulu par ces longs monologues nous faire connaître en profondeur son personnage principal. D'où il vient, comment il pense, son caractère, ces forces et ces faiblesses et leur raison d'être. Mais comme j'ai déjà dit,
ça change la donne pour le rythme, mais en plus ça oblige à une certaine réflexion, et rend donc un peu plus difficile le suivi du récit. Atmosphère assez glauque, mais le ton et les dialogues ne sont pas dépourvus d'humour si ma mémoire est bonne.
Le personnage est intrigant dans sa différence, cultivé avec pourtant ce langage trop commun à mon goût. Et l'histoire a la bonne idée de faire côtoyer le monde des arts au lecteur. Côté non négligeable.




Édité: Je viens juste de voir que tu avais répondu suite à mon premier message. Fiou! J'avoue que j'ai eu un peu peur avec le recul que ma première réflexion sur connaître ou pas le genre, pouvait bien sembler prétentieuse.

Genre protozoaire?

J'ai finis: ''Le roi se meurt'' de Eugène Ionesco.