La voix de Arnaldur Indridason
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Categorie: Littérature
Nom du Forum: Critiques
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Sujet: La voix de Arnaldur Indridason
Posté par: mamoun85
Sujet: La voix de Arnaldur Indridason
Posté le: 07 juin 2009 à 11:06
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Editeur : Metailié Pages : 330 Quatrième de couverture Le père Noël a été assassiné juste avant le goûter d’enfants organisé par l’hotel de luxe envahi de touristes, alors s’il vous plaît, commissaire, pas de vagues. C’est mal connaître le commissaire Erlendur. Déprimé par les interminables fêtes de fin d’année, il s’installe à l’hôtel et mène son enquête à sa manière rude et chaotique. Les visites de sa fille, toujours tentée par la drogue, ses mauvaises fréquentations, permettent au commissaire de progresser dans sa connaissance de la prostitution de luxe, et surtout il y a cette jolie laborantine tellement troublante qu’Erlendur lui raconte ses secres. Le père Noël était portier et occupait une petite chambre dans les sous-sols depuis vingt ans, peu avant on lui avait signifié son renvoi. Mais il n’avait pas toujours été un vieil homme, il avait été Gulli ? Un jeune chanteur prodige, une voix exceptionnelle, un ange. Les 45 tours enregistrés par le jeune garçon, cette voix venue d’un autre monde, ouvrent la porte à des émotions et des souvenirs, à des spéculations de collectionneurs, à la découverte des relations difficiles et cruelles entre les pères et les fils. Mon avis Roman intéressant, qui se lit facilement, je n’ai pas eut l’impression de lire un roman policier. L’enquête se déroule doucement, l’on apprend ce qu’a été la vie de la victime. L’on connaît l’assassin dans les toutes dernières pages. J’ai été surprise de le connaître, je ne soupçonnais pas du tout cette personne. 
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Réponses:
Posté par: Errant2
Posté le: 05 juin 2015 à 15:58
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Mon troisième livre de cet auteur et mon engouement ne cesse de croître. Ici l'enquête avance pas à pas, lentement tout en nous faisant découvrir de plus en plus de facettes de la victime. L'entourage, autant familial que professionnel, nous réserve des surprises et ce n'est qu'à la toute fin qu'on connait le fin mot de l'histoire. Côté policier c'est donc pleinement réussi.
On saisit mieux les tourments existentiels de l'inspecteur Erlendur qui l'ont mené à sa vie familiale si détériorée. Sa difficile relation avec sa fille Éva évolue aussi. Ce volet est en soi aussi intéressant à mes yeux que l'enquête lorsqu'on a l'intention de lire la série au complet. Finalement cette enquête est également prétexte à des réflexions nécessaires sur l'enfance perdue des enfants vedettes exploitées par leurs parents. En somme une lecture qui m'a comblé. ------------- Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France |
Posté par: Lélia
Posté le: 06 juin 2015 à 03:56
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Message posté par Errant2
Mon troisième livre de cet auteur et mon engouement ne cesse de croître. Ici l'enquête avance pas à pas, lentement tout en nous faisant découvrir de plus en plus de facettes de la victime. L'entourage, autant familial que professionnel, nous réserve des surprises et ce n'est qu'à la toute fin qu'on connait le fin mot de l'histoire. Côté policier c'est donc pleinement réussi. On saisit mieux les tourments existentiels de l'inspecteur Erlendur qui l'ont mené à sa vie familiale si détériorée. Sa difficile relation avec sa fille Éva évolue aussi. Ce volet est en soi aussi intéressant à mes yeux que l'enquête lorsqu'on a l'intention de lire la série au complet. Finalement cette enquête est également prétexte à des réflexions nécessaires sur l'enfance perdue des enfants vedettes exploitées par leurs parents. En somme une lecture qui m'a comblé. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, Errant, et je vois sur le catalogue en ligne de la bibliothèque qu'ils ont toute une série de romans de lui. Je vais aller découvrir cela mercredi prochain! Merci pour les renseignements, ta critique est bien faite et donne envie de se rendre compte par soi-même. C'est le même principe qu'Elizabeth George ou Ruth Rendell et bien d'autres encore: on suit en parallèle d'une enquête la vie privée - souvent tourmentée - de l'enquêteur! Je connais un peu les Suédois et les Norvégiens auteurs de polars "nordiques" mais pas du tout les Islandais, comme Arnaldur INDRIDASON! ------------- Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER |
Posté par: * Ça *
Posté le: 06 juin 2015 à 05:57
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On compare son style avec le suédois Henning Mankell et l'américain Michael Connelly. Je serais assez de cette avis. Peut-être que le Harry Bosch de Connelly est un peu plus sombre toutefois, mais dans l'ensemble ça se ressemble pas mal. ------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard *** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais |