C'est de la psycho clinique. L'auteur part sur son vécu, sur les visites de filles et de parents qu'il reçoit, et s'appuie un peu sur Freud, Shakespeare, Jane Fonda ou Camille Claudel et son père, et même sur la mythologie grecque ! Mais il déduit principalement ses conclusions des observations qu'il a constatées lors de ses nombreux rendez-vous avec les « patients ».
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Il n'y a pas de déterminismes dans les relations Filles / Pères, tellement les liens sont complexes.
L’œdipe est une crise amoureuse de la fille pour son père, et de jalousie envers sa mère, entre trois et six ans, mais elle peut se poursuivre. Le parent non concerné doit alors faire l'arbitre !
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Beaucoup de problèmes sont évoqués :
enfant : le modèle identificatoire de la mère, du père, le divorce, la scolarité, l'éducation et les valeurs ;
adolescente : les sorties, le petit copain, la première déception sentimentale ; le dosage étouffement / distance, le jugement de ses parents par la fille lorsqu'ils descendent de leur piédestal ;
puis, plus tard, le métier, le mariage.
L'inceste est évoqué.
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Mais ce qui m'a le plus intéressé, car je me sens concerné, c'est la rupture du dialogue Fille / Père. Alain Braconnier écrit que cette cassure se fait surtout du fait du père. Il donne quelques « recettes » pour remédier à ce triste événement.
Ce qui est particulièrement intéressant est la subtilité des échanges Fille / Père, basée sur une « intelligence émotionnelle » que je dois acquérir, moi, le roi de la boulette verbale !