Résumé
Dans cette œuvre, Hari Seldon vient d'inventer la psychohistoire, science supposée pouvoir spéculer sur l'avenir, mais sans possibilité de le prévoir de manière précise. Mais les politiciens détournèrent l'idée de base en faisant croire aux gens que les équations de cette nouvelle science pouvait réellement prévoir le futur.
Pour fuir ceux qui veulent traquer sa découverte, Hari Seldon est obligé de fuir, en compagnie d'une historienne, Dors Venabili. Il découvre sur Trantor, capitale de l'Empire galactique, de plus en plus de communautés isolées attachées à leur autonomie et qui laissent préjuger un avenir de plus en plus inquiétant.

Avis
Cette critique s'insère pour ma part dans une relecture complète de l'histoire du futur d'Asimov, dans l'ordre chronologique de l'histoire.
Et je dois bien avouer que je suis déçu par rapport aux bouquins précédents. L'histoire se traine, les longueurs sont présentes, surtout au début du bouquin qui met du temps à démarrer.
Certes, les problématiques chère à Asimov (acceptation de la différence, développement technologique de la civilisation...) sont bien présentes, mais après avoir enchainé ses autres livres, ça commence à faire redite un peu. On sent venir certaines choses assez vite et si certaines réflexions restent intéressantes, force est de constater qu'on est loin de l'intérêt des thèmes d'un "Courant de l'espace" ou de la qualité de "jonction" des cycles de "Les robots et l'empire".
J'espère qu'après ce lancement très mou, Asimov sera plus incisif dans le volume suivant "L'aube de Fondation".
Pour l'instant, clairement, pour moi, le moins bons des romans du futur et ma première presque "déception" de ce cycle.






Poche : 445 pages
Editeur : Pocket (1 janvier 1990)
ISBN : 978-2266034715


Même éditeur - Édition (poche). Paru en 04/2005

Sur le site "Critiques libres", les critiques déposées sont élogieuses. Peut être en attendais-je trop ? Mais c'est vrai que ce ne fut pas l'emballement pour moi. En même temps, peut être que ma relecture de Fondation me laissera aussi un mauvais goût ?
A suivre en tout cas.

Je viens de lire ce livre. C'est la première fois que je lis du Isaac Asimov et ce livre m'a donné la piqure et l'envie de continuer.

Il est vrai que j'ai trouvé des longueurs comme l'a mentionné Loic. Le temps d'installer les personnages et de comprendre un peu l'univers et la situation avec l'empire.

Mais après cela, j'ai complètement embarqué dans le livre. J'adore les jeux politiques et les pièges qui sont tendus aux personnages.

Je dois dire que j'ai dévoré le dernier tiers du livre pour savoir où l'auteur allait avec tout cela et je dois avouer que la fin ne m'a pas déçu.

Il y a certains liens avec les robots; j'imagine faisant référence à son autre série que je vais sûrement essayer après avoir terminé le cycle de fondation.

Allo,

Oui, tu as raison, de ce que j'ai trouvé sur Wikipedia.

L'ordre chronolique de la série est la suivante

Prélude à Fondation (1988)
L'Aube de Fondation (1993)
Fondation (1951)
Fondation et Empire (1952)
Seconde Fondation (1953)
Fondation foudroyée (1982)
Terre et Fondation (1986)

Je me demande ce que ca fait de ré-écrire sur une série que l'on a écrit il y a 30 ans. Il me semble que nos idées et nos moeurs changent tellement en quelques années.
Ca l'a du être tout un défi de rester dans la même ligne de pensées.

En tk, j'ai bien aimé le prélude et je vais certainement lire la suite dans quelques temps. :)