Si le grain ne meurt__André GIDE
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Categorie: Littérature
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Sujet: Si le grain ne meurt__André GIDE
Posté par: denis76
Sujet: Si le grain ne meurt__André GIDE
Posté le: 30 juin 2015 à 03:55
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Autobiographie, 1926, Folio, 369 pages.
4è de COUVERTURE Si le grain ne meurt est un récit autobiographique de l'écrivain français André Gide. Il décrit la vie de l'auteur depuis sa première enfance à Paris jusqu'à ses fiançailles avec sa cousine Madeleine Rondeaux (appelée ici Emmanuèle) en 1895. Le livre se compose de deux parties. Dans la première, l'auteur raconte ses souvenirs d'enfance : ses précepteurs, sa fréquentation discontinue de l'École alsacienne, sa famille, son amitié avec Pierre Louÿs, la naissance de sa vénération pour sa cousine, ses premières tentatives d'écriture. Dans la seconde partie, beaucoup plus courte, Gide retrace sa découverte du désir et de son homosexualité lors d'un voyage en Algérie. "Si le grain ne meurt" fait allusion à un passage de l'Evangile selon Jean : Il exprime ainsi tout l'enjeu de la vie de Gide : « L'enfant obtus » qu'il reconnaît en lui-même, oppressé et paralysé par l'éducation puritaine et sévère de sa mère, doit mourir et céder la place au jeune homme épanoui, créatif et libre d'esprit. 
MES IMPRESSIONS : Le style est, bien sûr, bon (Gide est un "classique") L'histoire est par contre, compliquée, brouillonne, pesante, trop riche, avec trop de personnages. Le contexte est souvent absent. Ce qui est intéressant est de vivre la bourgeoisie de la IIIè république à Uzès, Rouen, La Roque, et surtout Paris par les yeux d'un enfant. Cet enfant est trimballé de lieu en lieu, de docteur en docteur, d'établissement scolaire en établissement scolaire, ce qui fait la richesse du récit, mais aussi son chaos. Tant qu'il est sous l'emprise de sa mère, André subit la famille, médecins, et écoles, dont il s'échappe véritablement à La Roque, avec sa cousine Emmanuèle, puis, devenu jeune homme, dans les salons littéraires. Il y fait la connaissance de Mallarmé, et surtout d'Oscar Wilde, qu'il retrouvera en Algérie. On perçoit ce qu'est une colonie. C'est là que, confus et honteux, mais terriblement libre, Gide s'aperçoit qu'il est homosexuel quand, à l'écart des contraintes familiales et du qu'en dira t-on, il s'éprend d'un jeune éphèbe local, Mohammed, puis Ali, 15ans. L'ami de Wilde qui les lui présente a un caractère épouvantable. Gide tombe amoureux de l'Algérie. Pour son beau style, mais à cause de son histoire embrouillée : 
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