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Mélodie du temps ordinaire _ Mary McGARRY MORRIS

Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Littérature
Nom du Forum: Critiques
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Sujet: Mélodie du temps ordinaire _ Mary McGARRY MORRIS
Posté par: Errant2
Sujet: Mélodie du temps ordinaire _ Mary McGARRY MORRIS
Posté le: 11 septembre 2014 à 07:02


4e de couverture

Été 1960, Atkinson, petite ville ordinaire du Vermont.
Divorcée d'un ivrogne pathétique qui vient encore parfois cogner la nuit à sa porte, Marie Fermoyle s'épuise à joindre les deux bouts, animée d'une ambition farouche pour ses trois enfants et portée par un orgueil qui l'empêche d'accepter l'aide de quiconque. Sa solitude va faire d'elle une proie toute désignée pour Omar Duvall, escroc minable et beau parleur, qui se présente un soir chez elle...
Oscillant entre colère et résignation, englués dans leur mal-être adolescent, ni Alice ni Norm, les deux aînés, ne sauront s'opposer à Omar, dont la personnalité inquiétante se révélera peu à peu. Avide de voir sa mère enfin heureuse, le jeune Benjy, lui, taira obstinément son terrible secret: le jour même de l'arrivée de Duvall, il l'a vu poignarder un homme dans la forêt...

Critique

Bien qu'effectivement centré sur la famille immédiate de Marie, ce long (plus de 650 pages) roman fait une place très importante à sa parenté et à plusieurs autres membres de cette ville. C'est donc à un portrait d'une petite communauté que l'auteure nous convie, en y mettant en évidence ses nombreux travers: mesquinerie, égoïsme, tromperie, avilissement, désespoir, résignation, etc. Plutôt lourd et déprimant à la longue d'assister à toute l'impuissance des personnages; à la limite on se trouve confiné à un rôle malsain de voyeur envers ces acteurs qui se débattent tant bien que mal, et plutôt très mal dans la majorité des cas...
Par contre, une force de l'ouvrage réside dans la qualité d'évocation des problèmes existentiels; que ce soit les affres de l'alcoolisme, les montées irrépressibles d'adrénaline à l'adolescence ou la culpabilité obsédante du mari qui trompe sa femme mourante, Morris a le don de nous faire saisir de l'intérieur ces tourments. Dans ce sens l'écriture est très réussie. D'un coté, ce livre me fait penser à "Trop de bonheur" d'Alice Munro: belle écriture, thèmes intéressants, mais rien ne me rejoint vraiment...




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Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France



Réponses:
Posté par: Muffin
Posté le: 20 septembre 2014 à 03:54
Bonne critique, il a l'air d'y avoir pas mal de paradoxes dans cette lecture.

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Crédit photo http://500px.com/robmutch



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