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L'Attrape-coeurs __ J. D. Salinger

Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Littérature
Nom du Forum: Lectures communes du Forum
Description du Forum: lectures communes d'un auteur ou d'un titre du mois
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Sujet: L'Attrape-coeurs __ J. D. Salinger
Posté par: * Ça *
Sujet: L'Attrape-coeurs __ J. D. Salinger
Posté le: 25 février 2010 à 17:11


Titre :     L'Attrape-coeurs
Auteur : Jérôme David Salinger
Éditeur : POCKET                         
Date de parution : mai 2002
Littérature américaine
252 pages
ISBN :     9782266125352 (2266125354)
Titre original : The catcher in the rye




Autre édition de 2005




Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50. Étudié dans les collèges aux États-unis et au Canada.
Classé chef-d'oeuvre de l'auteur.
Vagabondages d'un jeune bourgeois New-yorkais, renvoyé de son école trois jours avant Noël. Une odyssée adolescente.





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*** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard

*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais





Réponses:
Posté par: * Ça *
Posté le: 22 avril 2010 à 07:44

Titre : L'Attrape-coeurs
Auteur : Jérôme David Salinger
Éditeur : POCKET                         
Date de parution : mai 2002
252 pages
ISBN : 9782266125352
Titre original : The catcher in the rye



The Catcher in the rye_ version traduction française L’Attrape-coeurs.

« - Tu connais la chanson "Si un cœur attrape un cœur qui vient à travers les seigles ?" Je voudrais ...

- C’est "Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles". C’est un poème. De Robert Burns.

- Je le sais bien que c’est un poème de Robert Burns. »
Remarquez, elle avait raison, c’est "Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles". Depuis j’ai vérifié.
Là j’ai dit « Je croyais que c’était "Si un cœur attrape un cœur". Bon. Je me représente tous ces petits mômes qui jouent à je ne sais quoi dans le grand champ de seigle et tout. Des milliers de petits mômes et personne avec eux __ je veux dire pas de grandes personnes __ rien que moi. Et moi je suis planté au bord d’une saleté de falaise. Ce que j’ai à faire c’est attraper les mômes s’ils approchent trop près du bord. Je veux dire s’ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. C’est ce que je ferais toute la journée. Je serais juste l’attrape-cœurs et tout. D’accord c’est dingue, mais c’est vraiment ce que je voudrais être. Seulement ça. D’accord, c’est dingue.»




Holden Caulfield, adolescent américain de 17 ans, décide sur un coup de tête d’une escapade à New-York, sans permission et sans aviser qui que ce soit, après avoir été expulsé de son collège quelques jours avant Noël.


Si je devais résumer ce roman en peu de mots, je dirais __ Représentez-vous un déferlement de pensées sans suite continue présenté en langage parlé.
Sous une apparence d’autobiographie l’auteur raconte sa version des états d’âme d’un jeune à l’aube d’une vie d’adulte en perpétuel questionnement et rejet face à une société d’adultes. Un adolescent confronté à ses peurs et ses angoisses... « Et moi je suis planté au bord d’une saleté de falaise. »

Le récit en langage parlé agace un peu. Le tout semble peu naturel. Trop appuyé. Ça sonne faux. Les questionnements d’Holden qui passent du coq à l’âne continuellement semblent plus près de l’attitude d’un garçon de 13 ans que de 17 ans. Peut-être le fait que le tout soit d’un autre temps, époque. J’ai du faire un effort pour ignorer ces points, mais un coup fait je suis arrivée à me laisser attendrir par la détresse du personnage. Par sa candeur, « Où vont les canards quand il fait trop froid ?»

Il me reste également une impression d’une histoire où rien n’est approfondit. Par exemple dans les rapports entre Holden et les personnages. Autant du côté des parents que de ces frères. Jamais rien de définitif, même lorsqu’il nous raconte son passage chez le professeur qui l’héberge une nuit. Si, au départ il dit qu’il doute de l’innocence derrière le geste posé par l’homme, il y revient en disant qu’il a du mal juger de l’intention réelle. Rien de définitif, d’ailleurs ne dit-il pas dès le départ qu’il ne dira pas tout.

Comment noter ce récit ? Je ne comprends pas tellement ceux qui crient au génie. Peut-être certains lecteurs trouveront-ils matière à s’intéresser plus au livre, en poussant l’analyse plus loin pour mettre en relief le caractère du personnage avec la personnalité intrigante de son créateur.
Pour ma part, ce sera





p.s. Personnellement j'ai lu l’édition suivante – Éditions Robert Laffont, 1986, Coll. Pavillons – Roman traduit de l’américain par Annie Saumont (dont je n'ai malheureusement pas trouvé d'image sur le web) -- Nouvelle traduction.
La toute première parue en 1953, puis en 1961.








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*** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard

*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais




Posté par: denis76
Posté le: 26 février 2016 à 03:00
Comme quoi la célébrité et l'opinion personnelle peuvent être bien différentes, Martine !

J'ai souvent cette impression en ce qui me concerne. Il serait intéressant d'ouvrir un fil là dessus.



NB : d'autre part,j'ai l'impression qu'il y a, à l'inverse, des chefs d'oeuvres "oubliés" par la postérité.

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Posté par: Taffy
Posté le: 26 février 2016 à 08:11
Moi non plus je n'ai pas aimé et la traduction française.. c'était quoi ça!

J'aurais préféré le lire en anglais, la traduction ma trop dérangé.

Mais c'est vrai qu'il y a quand mm quelques pointes de nostalgie.

Toi Denis, comment l'as-tu trouvé?

PS: Tu déterres de vieux topic aujourd'hui!


Posté par: Grominou2
Posté le: 26 février 2016 à 10:43
J'avais moi aussi été déçue par ce roman que j'ai lu en VO il y a une quinzaine d'année. Enfin, ce n'était pas mauvais mais je m'attendais à plus étant donné qu'il est souvent cité parmi les oeuvres les plus importantes de la littérature américaine. J'ai l'impression qu'il a mal vieilli.

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Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca - http://jai-lu.blogspot.ca


Posté par: denis76
Posté le: 26 février 2016 à 11:29
Taffy, je n'ai pas lu ce livre, je parlais d'une façon générale :
Parfois il y a des chefs d'oeuvre que l'on trouve nuls !

Oui, je déterre, car pour Babelio (où je suis avec Errant), je rassemble toutes mes critiques, (270, waouh !) dans la section "critique--AUTEURS, et au passage, je regarde ce que vous avez dit de certains livres qui me fascinent !



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