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Nouvelle à relais. À vous de suivre...

Imprimé depuis: Guide de la bonne lecture
Categorie: Connexes à la lecture
Nom du Forum: Jeux littéraires et autres
Description du Forum: Acrostiche, anagramme, nouvelle à relais...
URL: http://www.guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=109
Date: 01 mai 2024 à 07:45
Version logiciel: Web Wiz Forums 8.03 - http://www.webwizforums.com


Sujet: Nouvelle à relais. À vous de suivre...
Posté par: Rat biblio
Sujet: Nouvelle à relais. À vous de suivre...
Posté le: 06 janvier 2005 à 11:09
Question de s'amuser « littéralement » si vous le désirez, voici une nouvelle à relais que j'ai intitulé « À vous de suivre... »

On en avait déjà fait mention déjà sans jamais en démarrer une. Elle prendra le chemin d'une nouvelle à intrigue romanesque, policière, d'horreur...? À vous de choisir en rajoutant vos écrits... On verra bien.

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Ce n'est pas assez de tout lire, il faut digérer ce qu'on lit.
BOUFFLERS, J.-Stanislas de Fables, « le Rat bibliothécaire » (1810). Proverbe français.
<:3 )~



Réponses:
Posté par: Rat biblio
Posté le: 06 janvier 2005 à 11:13
Dans la nuit chaude et pluvieuse du vendredi 13 août 2004, on pouvait entendre de la piste cyclable, le rythme d'un pas régulier, dont les chaussures couinaient au contacte de l'asphalte humide. Personne n'osait plus, par crainte, aller y jeter un coup d'oeil puisque à la moindre curiosité les pas semblaient s'accroître d'avantage vers les indiscrets puis s'arrêtaient net et plus rien. Pas la moindre silhouette n'émergeait de l'obscurité, ni même aux travers des trous béants de la haute haie de cèdre qui bordait jadis majestueusement l'ancienne voie ferrée.

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Ce n'est pas assez de tout lire, il faut digérer ce qu'on lit.
BOUFFLERS, J.-Stanislas de Fables, « le Rat bibliothécaire » (1810). Proverbe français.
<:3 )~


Posté par: Lilou
Posté le: 07 janvier 2005 à 08:38
La maison bordait la piste cyclable. La terrasse ne nous séparait du va et vient. Pressé contre les jambes de ma mère, mon frère observait l'horizon en suçotant son pouce. Mon père, dans l'entrée s'était retourné.
-" Joe, allons voir, il faut en avoir le coeur net" avait-il lancé à son ami.
Puis, me regardant, il me dit de prendre soin de Maman et de Thibaud.
Je rechignais, j'étais tête brulée.
Je vis alors les ombres des deux hommes s'enfoncer dans l'encre de ce soir sans lune.Les pas couinaient encore.
Et là, un coup de feu dans l'air résonna et une étrange odeur se mêla à la moiteur amère de la nuit.



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Tout bonheur commence par un petit déjeuner tranquille. Somerset Maugham


Posté par: MARIE
Posté le: 02 février 2005 à 11:21
de vrais écrivains, super
je ne suis pas sûr de pouvoir en faire autant
j'inspirais un grand coup, je voulais connaître la nature de cette odeur, il me semblait la connaître. Où et quand ?
mais mon père ne me laissa pas le temps de respirer à mon aise, le coup de feu lui fit craindre pour sa famille et il nous obligea tous à rentrer à l'abri.
que pouvait-il bien se passer ?
cette piste cyclable que j'empruntais chaque jour pour me rendre en classe; je n'avais jamais rien remarqué.
pourtant quelque chose avait changé. les bruits aussi n'étaient plus les mêmes ou alors est-ce mon imagination.
non, ce coup de feu et cette odeur, demain, avec la lumière du jour, je verrais peut-être plus clair; je remarquerais certainement quelque chose. Je pourrais tranquillement faire mon enquête
marie

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MARIE


Posté par: Heinril
Posté le: 08 décembre 2005 à 08:18
moi non plus
>Mais alors que j'étais plongée dans ces illusions une vision singulière me figea : à la lueur de la Lune fantômatique une silouette encapuchonée tenant quelque chose sous le bras s'avançait lentement.. vers... vers nous !

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Heinril, parcoureur de mondes, d'univers et de pensées...


Posté par: framl
Posté le: 14 avril 2006 à 05:05
du plus profond de mes souvenirs,jamais silhouette ne m'avais fais aussi peur.
pourtant ma curiosite enfantine se trouva pique au plus profond, et je ne sais pas si c'etais l'effet de l'adrenaline qui me poussa a avance au devant de cette ombre.....
a vous de suivre!!!

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francois


Posté par: Heinril
Posté le: 04 mai 2006 à 03:53
(après lecture, j'en avais déduis que l'on parlait au féminin)
J'étais pétrifiée de terreur, mais j'avançais, résolue par quelque mystère...
L'ombre fantômatique semblait flotter doucement, mais je m'arrêtais soudain : la chose qu'elle tenait bougeait.
La pluie collait mes vêtements, mais je continuai finalement, fascinée... Alors cette houppelande sombre m'aperçu, et je restai figée. Je ne sentais plus rien, ne voyais plur rien, tout s'embrouilla et finalement...
"Réveille-toi ! réveille-toi ! tu es au milieu de la rue !"

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Heinril, parcoureur de mondes, d'univers et de pensées...


Posté par: hopla
Posté le: 04 mai 2006 à 09:52
Sonnerie stridente, une voiture arrive droit sur moi, que faire? je me jette sur le coté et... je me réveille sur le parquet de ma chambre, étalé à coté de mon lit!
Mon mari m'interpelle depuis notre couche, pour l'heure surtout la sienne: "Tu répètes une nouvelle cascade ou bien tes cauchemards continuent?"


Posté par: Heinril
Posté le: 09 mai 2006 à 05:26
(je ne pensais pas que c'était une adulte...)
-Non, non chéri, ne t'inquiète pas...
Wyatt me fixa un instant et prit un air amusé. Je lui jetai un coussin en pleine figure.
-Ne te moque pas de moi ! oui, ils recommencent. Mais cette fois, quelque chose m'a réveillé. J'étais encore une petite fillette.
-Et tu as des nouvelles de cette silouette ?
-La seule chose que je sais, c'est que ce qu'elle tient bouge...

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Heinril, parcoureur de mondes, d'univers et de pensées...


Posté par: framl
Posté le: 19 mai 2006 à 01:12
dur dur de suivre!!!

il etait encore trop tot pour se lever, nous primes le partis de rester au lit, pour moi le retrouver!
Peu a peu les derniers nuages brumeux de ce rève curieux se dissiperent;et aprés de longues minutes je fut de nouveausx etreinte par la fatigue et mon mari.
mais avant de sombrer dans les bras acceuillant d'un morphé qui jusque la m'vais fais faux bon, je pris la résolution de prendre dès demain un rendez vous avec mon amie Tonya, pour lui parler de se réve-cauchemard qui me hante depuis quelques temps!!!!


je ne sais quelles tournures va prendre cette histoire mais vite vite la suite!!!

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francois


Posté par: Dirlandaise
Posté le: 20 mai 2006 à 18:05
Le lendemain, je me réveillai en pleine forme. Je pris mon petit déjeuner en compagnie de Wyatt qui ne me reparla pas des événements de la nuit. Sitôt qu'il fut parti au travail, j'appelai mon amie Tonya à son bureau afin de prendre rendez-vous. Sa secrétaire me dit qu'elle n'était pas disponible avant la semaine prochaine. Il faut dire que Tonya est très occupée. Elle est psychologue et a une clientèle nombreuse. Le rendez-vous fut pris pour le mardi de la semaine suivante. D'ici là, je devrai patienter et tenter de ne pas trop me laisser impressionner par ces rêves étranges.
En terminant mon café, j'ouvris le journal et mes yeux tombèrent sur une photo qui me bouleversa au point d'en laisser tomber ma tasse qui éclata en mille morceaux, éclaboussant de café le carrelage étincelant de ma cuisine.

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Dirlandaise


Posté par: Heinril
Posté le: 22 mai 2006 à 10:07
C'était la silouette !
C'était impossible !
Incroyable, la démarche, figée sur l'image, semblait marcher à ma rencontre, l'illusion me faisait vaciller, ne sentant même pas la chaleur du café brûler mes cuisses...
Enfin si, tout de même. Je reculais, hanté par cette forme, noire, vêtue d'une houppelande...
Je regardais les gros titres :
"Encore un but de Liverpool"
"Le festival de Cannes attire toujours plus de monde"
"Le nouveau détergeant, pour vous"
"Mort des enfants au Soudan : la famine fait des ravages"
"L'illusion noire". La photo illustrait ce titre. Ce n'était que la bande annonce d'un... film !
Je décrochais le téléphone, composais le numéro de Tonya.

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Heinril, parcoureur de mondes, d'univers et de pensées...


Posté par: Dirlandaise
Posté le: 26 mai 2006 à 04:20
Avant d'avoir une réponse, je raccrochai. Il était inutile d'harceler Tonya maintenant avec cette histoire étrange. Je devais réfléchir à ce qui m'arrivait. J'étais certaine de ne jamais avoir vu cette bande-annonce avant ni le film bien entendu. Pourquoi en avais-je rêvé ? Cette image s'était peut-être inscrite dans mon subconscient et ressortait dans mes rêves... Je vérifiai dans quel cinéma le film passait et je résolus de me rendre à la prochaine projection qui était dans l'après-midi, à deux heures. Le cinéma n'étant pas très loin de chez-moi, il serait facile de m'y rendre.
Le nom du réalisateur m'était vaguement familier mais les acteurs m'étaient totalement inconnus. Je ramassai les morceaux de tasses sur le plancher de la cuisine, épongeai le café répandu et décidai de consulter Internet pour voir si je n'obtiendrais pas plus d'informations sur le film en question.

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Dirlandaise


Posté par: framl
Posté le: 08 juin 2006 à 08:44
le site du film etait d'ordre general , il ne m'appris rien de tout.
En ayant assez de ces bizzareries je decidais de laisser tomber en attendant de voir le film.
je trouvais des occupation d'ordre menageres dans un premier temps et puis une fois tous astiquer et reluisant.je m'assied a mon bureau et commenca a ouvrir mon journal
"Encore ce reves qui reviens ,insidieux pervers toutes les nuits!j'en ai parler a mon mari sourire en retour !
qui peut m'aider tonya je ne suis pas fan des psy
j'ai vue la silhouette ce matin dans le journal affiche de cinema suis deja folle
les gens detournenet-ils leur regard en me croisant
et si tous cela n'etais qu'une simple invention de mon subconscient ce serait la reponse, facile qui resoudrai mon probleme et demain a la une je signerai pour le titre de la fille la plus bizarre "
un coup d'oeil au reveil en contrebas du bureau
c'est l'heure de la projection




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francois


Posté par: framl
Posté le: 04 août 2006 à 08:35
sniff sniff plus personne ne continue c bien triste aller un peu de courage aidez nous a finir cette histoire

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francois


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 05 janvier 2007 à 09:03
Je me levais d’un bond pour me rendre… au cinéma (merci de suivre...), il n’y avait pas loin de chez moi à la petite salle de quartier, ma trottinette étant en révision, je décidais d’y aller à pied.
Je chaussais prestement mes chaussures à talon et enfilais mon imperméable ; le soleil brillait, il faisait chaud mais on ne sait jamais.
J’empruntais la piste cyclable et hâtais le pas, je ne voulais pas manquer le début de la séance.

Mentalement je visualisais le chemin à parcourir; première à droite après le feu tricolore, deuxième à gauche puis tout droit sur trois cents mètres; c'était l'affaire de 10 minutes quinze tout au plus, je me hâtais donc.
Je manquais par trois fois de me tordre la cheville et faillis même me faire renverser.
Finalement j'arrivais devant le... les grandes galeries Duchemin, qu'est-ce que je faisais là, abasourdie je regardais autour de moi, tout m'était famillier mais rien ne pouvait expliquer ma présence en ce lieu à cet instant.
Un manequin dans la vitine attira mon attention, son allure me rappelait une certaine silhouette.
Un frisson parcouru mon échine et je restais comme hypnotisée pendant deux bonnes minutes.
Sortant lentement de ma torpeur je regardais ma montre.
14h18 le film commençait dans moins de sept minutes. Affolée je me retournais. La salle de cinéma était de l'autre côté de la rue, quelle force m'avait fait atterir de ce côté, m'avait aveuglée au point de ne pas voir la salle.
Rassurée, je me précipitais pour traverser.
Le coup de klaxon me fit sursauter et je tombais en arrière en voulant éviter la voiture qui se précipitait sur moi, je n'étais pas aussi leste que dans mon rêve.





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La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié... J'ai oublié de qui c'était      Encore faut-il qu'il reste quelque chose


Posté par: whismerhill
Posté le: 18 janvier 2007 à 03:49
J'ai Tout lu d'un coup et faut assimiler les persos et les rebondissements, bien que le récit se tienne sans trop de problème... Alors je me lance !

Je n'étais pas aussi leste que dans mon rêve et affalée sur la chaussée, je compris que le choc était inéluctable. Instinctivement, je me recroquevillai sur moi-même en un instant, dans l'espoir bien vain de limiter la casse. Mes yeux se fermèrent car je sentais que ma dernière heure était arrivée. Contrairement à ce que l'on raconte, je ne vis pas défiler ma vie en accéléré mais le vide emplit simplement mon esprit quelques secondes.
Puis je réagis : quelques secondes ? Comment était-ce possible ? La voiture aurait du me percuter depuis longtemps déjà mais, à moins d'une transformation en fantôme, j'étais toujours de ce monde. Je rouvris les yeux et constatai avec stupéfaction qu'il n'y avait nulle trace d'un quelconque véhicule. Je me tournai dans tous les sens, toujours écroulé à terre pour comprendre que la rue était parfaitement vide. Pas âme qui vive ne troublait la quiétude des oiseaux sifflottant. Et l'évidence me sauta aux yeux. Cette ville était bien la même mais l'époque ne l'était pas. Le paysage me rappela mon enfance.
Je me levai avec plus de facilité que je l'aurais crû, époussetai mon arrière-train, puis portai mes mains à mon visage. Je restai sans voix ! Mes mains étaient si fines, si frêles. J'étais redevenue une enfant !


(A vous !! )

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Ecrivaticien dans l'âme.


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 18 janvier 2007 à 04:56
Alors là, pour un rebondissement, c'est un rebondissement, elle a dûe être kangourou dans une vie antérieure.

La balle est dans notre camp ...merci ... si seulement quelqu'un d'autre pouvait s'y mettre... pour éviter que l'on ne termine cette histoire à 2.

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La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié... J'ai oublié de qui c'était      Encore faut-il qu'il reste quelque chose


Posté par: Big piggy
Posté le: 18 janvier 2007 à 07:48
J'étais bouleversée ! Mon coeur battait extrêmement vite et je réalisai que j'étais encore sous le choc de l'accident qui n'avait pas eu lieu. Pour le moment, mon retour en enfance ne m'attegnais même pas. Mes jambes flageollaient, je dus donc m'appuyais contre un mur.
Soudain, la réalité me percuta en pleine face : que faire maintenant que l'impensable était arrivé ?

Durant des heures, je restai là, immobile, ne pensant à rien d'autre que mon mari que je ne reverais jamais si je ne faisais rien. Soudain la pluie se mit à tomber doucement comme lorsque j'étais enfant, les gouttes me caressant le visage comme pour me faire comprendre leur tristesse à elles aussi. Et je me mis à pleurer. Une voix connue se fit entendre au loin. Elle appelait quelqu'un, un nom qui m'était bizarrement familier...

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Big piggy


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 18 janvier 2007 à 14:16
« Charlotte, viens dîner » Charlotte c’est mon prénom, quelqu’un m’appelle par mon prénom, personne ne m’appelle plus comme ça depuis mon dix-huitième anniversaire quand j’ai déclaré que dorénavant il faudrait m’appeler Charly ; la voix m’est familière et pourtant elle possède une sonorité étrange, légèrement chevrotante.
Je me retourne, la porte de ma chambre est fermée, il fait sombre, un mince filet de lumière filtre sous la porte. Je ferme les yeux, je ne comprends plus rien. *
La porte de ma chambre ?
Mais je suis sensée être assise dans la rue
Je rouvre les yeux, un coup d’œil circulaire me confirme mon retour dans ma chambre, chez mes parents.

Je me lève d’un bond, aucune douleur, j’ai retrouvé les jambes de mes sept ans.
Je reconnais une autre voix, celle de mon frère Thibaud puis celle de mon père. Là aussi je les trouve légèrement déformées.
J’ouvre la porte.

Un violent mal de tête, la lumière qui vacille puis se rétablit, ma mère m’appelle de nouveau :
« Charlooote viiieens diiiner » cette fois la voix est complètement déformée, rauque, comme quand on ralentit un disque, je veux parler des bons vieux vinyles, je mets cela sur le compte du mal de tête, je descends l’escalier, pénètre dans la salle à manger.

Je m’arrête nette, tremblante, j’ai un haut le cœur, une violente envie de vomir ; autour de la table, là où devraient se trouver mes parents et Thibaud, mon frère, sont assis , que dis-je assis, avachis, trois corps nus, décharnés, sentant la pourriture ; par terre, grouillent des vers, des asticots, tombés de ces horreurs.
Ce qui est sensé représenter ma mère se lève soudain, un couteau de cuisine à la main et vocifère :
« faim …a faim …manger… »
Prise d’un hoquet, terrifiée, répondant à un brutal instinct de survie, je me précipite vers la porte de la maison, je veux tourner la clé, elle résiste et j’entends le bruit infâme de la masse informe qui glisse et fond sur moi.
Fondre c’est bien ce qu’elle est en train de faire, mais les dépôts qu’elle laisse derrière elle, les traces visqueuses, les asticots que l’on voit se tordre, tout ça semble vouloir se regrouper et attendre son passage au retour pour s’agglutiner de nouveau à sa masse répugnante.

Je hurle, je panique et je hurle, je vais mourir absorbée par cette saloperie…
Tout à coup la clé tourne dans la serrure, j’ouvre la porte, me précipite à l’extérieur, dévale deux marches traverse le trottoir, la rue, un crissement strident, à ma gauche une masse glisse vers moi, va m’écraser, mais je m’en moque, ce que je fuis est tellement plus horrible.

Je suis projetée au sol je roule, je veux me relever mais je suis étourdie par le choc, la masse hurlante s’est arrêtée à temps, ou presque, elle m’a juste un peu bousculée.

On s’approche de moi, je ferme les yeux, je suis perdue.

« Qu’est-ce qu’elle a la p’tite dame » le ton trahit l’affolement de l’homme qui maintenant se penche sur moi.
Il me tapote la joue, j’ouvre les yeux, je regarde derrière moi et sur les côtés en faisant rouler ma tête encore douloureuse. Rien je ne vois rien , pas de chose hideuse, rien.
Je cherche à bouger, il me calme me demande si tout va bien, puis m’aide à me relever.
Je suis presque aussi grande que lui, je regarde mes mains, je tâte mon visage, mes membres, je n’ai plus sept ans.

Un décors semble maintenant se dessiner autour de moi, le jour se fait, un attroupement de badauds se presse, d’un côté le grand magasin de l’autre le cinéma , sur l’affiche une silhouette encagoulée, un visage que l’on devine plus qu’on ne le voit, des yeux brillants, deux petits yeux jaunes luminescents et un rictus démoniaque qui barre le visage.
Ca c’est nouveau mes dis-je à moi-même.
On me prend par les épaules, on m’étend sur un brancard, on me porte dans l’ambulance qui vient d’arriver.
Une piqure, je m’endors presque aussitôt et là je ne rêve pas.
En route vers l’hôpital.



* note de l'auteur : moi non plus.





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Posté par: sci-fi girl
Posté le: 25 janvier 2007 à 23:43
Bon j'essaie à mon tour.

Des bruits de voix étouffées et une odeur pénétrante de désinfectant m'assaillirent à mon réveil. Je sus où j'étais avant même d'ouvrir les yeux. J'avais toujours eu les hôpitaux en horreur. Tout mon corps me faisait mal mais en me rappelant les raisons de ma présence en ce lieu, je m'estimai heureuse de m'en être sorti avec quelques bleus. J'eus alors une surprise de taille quand je voulus me redresser. Il m'était impossible de bouger, j'étais sanglée de la tête aux pieds sur cette saleté de lit d'hôpital. Une infirmière passa la porte avec un sourire avenant. Elle fit ce que faisaient toutes les infirmières, me demanda si je me sentais mieux.
_Ca ira nettement mieux quand vous m'aurez détachée, répondis-je, hargneuse.
_Essayez de rester calme. Je ne peux pas vous enlever ces sangles tant que le médecin ne vous aura pas vue.
Je tentais de me débattre, en vain.
_Je n'ai pas besoin de médecin, je n'ai rien alors détachez-moi.
_Si vous vous agitez, je serai obligé de vous donner un sédatif me prévint gentiment le dragon femelle. Selon les passants qui ont appelés les secours, vous auriez tenté de vous jeter sous les roues d'une voiture.
J'en oubliais un instant de me débattre sous l'effet de la surprise.
_Ce n'est pas du tout ça, protestai-je indignée dès que je recouvris la parole. Je... Je me rendis aussitôt compte du danger à dire la vérité. Cette femme pensait visiblement que j'étais perturbée et parler de cette étrange aventure que j'avais vécu devant le cinéma n'arrangerait pas les choses. J'ai trébuché en voulant traverser.
Cette dénégation maladroite amena un détestable sourire indulgent aux lèvres de ma geôlière.
_Vous pourrez en parler au médecin. Je l'entends justement qui arrive.
Je tendis l'oreille. Ce que j'entendis me glaça le sang. Ces pas qui se rapprochaient, je les connaissais. Je le entendais chaque soir ou presque; ils me ramenaient près de cette vieille piste cyclable, à cette silhouette encapuchonnée, à ces allers et venus à travers le temps, à cette entité démoniaque, sans nom, sans visage qui me conduisait peu à peu vers la folie. J'entendais les pas se rapprocher, pendant que je gisais là, impuissante, terrifiée, plus près, toujours plus près.

Je passe le relai; à vous de jouer.


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Lecture, une bonne façon de s'enrichir sans voler personne.


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 25 janvier 2007 à 23:45
Bravo, on va pouvoir se remettre au travail




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La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié... J'ai oublié de qui c'était      Encore faut-il qu'il reste quelque chose


Posté par: sci-fi girl
Posté le: 26 janvier 2007 à 00:05
Une pénétrante odeur de désinfectant m'assaillit à mon réveil. Je sus où je me trouvais avant même d'ouvrir les yeux. Je découvris les murs blanc de la chambre d'hôpital sans grande surprise, mais les sangles qui me retenaient m'en causèrent une de taille.
Une infirmière au sourire avenant passa le seuil de la porte et récita le petit discours lénifiant que débitaient toutes les infirmières.
_Est-ce que vous vous sentez mieux?
Je ne fis pas le moindre effort pour être polie.
_Enlevez-moi ces saloperies de sangles et on pourra parler après de comment je me sens.
_Je ne peux pas. Vous devez d'abord voir le médecin, et ensuite peut-être, il avisera.
_Je n'ai ni le besoin ni l'envie de voir un médecin. Je veux m'en aller d'ici tout de suite vous m'entendez!
En me voyant me débattre, elle prit un air sévère.
_Si vous vous agitez trop, je serai obliger de vous administrer un sédatif. Les passants qui ont alerté les secours ont dit que vous aviez essayé de vous jeter sous les roues d'une voiture alors quoi que vous en disiez, c'est le médecin qui décidera.
_Mais ce n'est pas du tout ça, protestai-je ébahie et furieuse. Je... Je me tus aussitôt, réalisant qu'en aucun cas je ne pourrais raconter ce qui m'était arrivée. Pas si je ne voulais pas passer pour une folle, hors ce dragon femelle semblait d'ores et déjà persuadée que j'étais salement perturbée. J'ai trébuché en voulant traverser.
Cette dénégation maladroite amena un détestable sourire indulgent sur les lèvres de ma geôlière.
_Vous pourrez en parler au médecin. Je l'entends justement qui arrive.
Je tendis l'oreille malgré moi et aussitôt mon sang se glaça dans mes veines. J'entendais des pas, ces mêmes pas qui arpentaient la piste cyclable de mon enfance, nuit après nuit, cauchemard après cauchemards. Et ces pas se rapprochaient, se rapprochaient et je devinais dans leurs échos cette silhouette encapuchonnée, ce spectre informe qui me poursuivait d'une époque à une autre lors de ses étranges va-et-vient. Ces yeux jaunes démoniaques brillaient dans ce couloir d'hôpital, et j'étais là, sanglée, impuissante, à écouter la matérialisation de toutes mes terreurs nocturnes et diurnes se diriger lentement vers moi, pas à pas.

Voilà, je vous passe le relai.

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Lecture, une bonne façon de s'enrichir sans voler personne.


Posté par: sci-fi girl
Posté le: 26 janvier 2007 à 00:08
Flûte! Ne tenez pas compte de mon dernier post. Y a comme qui dirait eu un bug. Sorry

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Lecture, une bonne façon de s'enrichir sans voler personne.


Posté par: whismerhill
Posté le: 30 janvier 2007 à 03:49
L'homme qui entra n'était qu'un simple médecin. Une blouse blanche, un badge avec son nom, un stétoscope autour du coup, aucun doute n'était possible ! Je m'attendais à cette chose, cet homme avec ses yeux jaunes globuleux, ce monstre tout droit sorti de je-ne-sais-où. À la place, le médecin me parlait, sans que je ne le comprenne vraiment. Les son ne parvenaient pas jusqu'à mon cerveau, occupée que j'étais à réfléchir aux implication de ma situation. J'étais dans un hôpital, attachée, prise pour une folle et je commençais à me demander si je ne l'étais pas vraiment. Ces événements étaient tellement étranges et j'étais visiblement la seule à les voir. L'infirmière avait peut-être raison : je perdais sûrement les pédales.

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Ecrivaticien dans l'âme.


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 01 février 2007 à 00:29
Le docteur prit la seringue que l’infirmière lui tendait. D’une légère pression il fit gicler un peu de liquide puis approchant l’aiguille de mon bras il me dit « Ne craignez rien, cela va juste vous faire dormir un peu ».
Je me sens partir, les voix deviennent confuses, la lumière s’estompe. Plus un bruit. Le silence m’oppresse, je sens une présence maléfique, je voudrais crier mais ne peut sortir un seul son de ma gorge desséchée. Mon cœur se met à battre de plus en plus vite, les veines de mes tempes se gonflent, j’ai mal, je le sais je vais mourir, pourquoi ?
Je me réveille soudain. D’un bond je m’assieds dans mon lit… non ce n’est pas un lit, je ne suis plus à l’hôpital, un courant d’air frais me fait frissonner. Je suis dehors au beau milieu d’une forêt, assise à même le sol et je suis vêtue de la simple chemise de nuit de l’hôpital. Plus d’entrave, je suis libre de mes mouvements, je me lève. Je titube un peu. Le soir tombe et je ne peu rester dans cette forêt. J’avance, doucement puis de plus en plus vite, je cours.
Dans la pénombre grandissante j’aperçois un point lumineux ; je me dirige vers lui. Il grossit, je trébuche, je tombe. Un craquement, le bruissement de feuilles que l’on foule d’un pas pressé. Je ne suis pas seule dans cette forêt. Je me relève et hâte ma course, mes chevilles me font souffrir. Une angoisse me serre la poitrine mais je ne peux m’arrêter. Le point lumineux a grossi. C’est maintenant un grand rectangle blanc. J’entends un bruit ténu, je m’approche. La surface du rectangle n’est pas solide. Elle semble être faite d’un brouillard très dense. Je m’en approche. Devant moi, il ya des gens, des tas de gens assis dans une salle obscure. Ils me regardent tous fixement, ils ont eu un mouvement de recul. Je veux m’avancer vers eux, les rejoindre mais je ne peux pas le brouillard me retient. Ils sont dans une salle de cinéma et moi je suis dans le film. Cela n’est pas possible, je dois encore dormir, il faut que je me réveille.
Un cri dans la salle. Je me retourne. Il est là devant moi. Il s’est approché sans que je l’entende. Je tombe à genoux. Je le supplie de m’épargner. Je me suis recroquevillée la tête dans les mains, face contre terre. Un bruit métallique comme le glissement d’une lame dans son fourreau.





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La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié... J'ai oublié de qui c'était      Encore faut-il qu'il reste quelque chose


Posté par: geffroy
Posté le: 18 février 2007 à 10:06
- Réveillez-vous ! Madame... Madame, réveillez-vous ! Là voilà calmez-vous, c'est fini, c'est juste un cauchemar.
Qui me parle ? Mais qui est cette femme ?
J'ouvre les yeux. Ça y est, j'y suis, le cinéma est bien loin, me revoilà dans ma chambre d'hôpital. Couchée et attachée.
Mais combien de temps ai-je dormi ? Je n'en peux plus de ces vas et viens entre la réalité et le rêve.
Le docteur m'observe en s'adressant à l'infirmière.
- Faites venir Cané. Notre patiente fait des crises de "paranoïa-hallucinatoire" aiguës. Donnez lui un calmant en attendant.
- Non, s'il vous plaît, pas de piqûres. Je ne veux plus dormir, j'en ai assez.
- Ne vous inquiétez pas, vous ne dormirez pas, c'est juste pour vous décontracter. L'infirmière va vous faire apporter votre plateau repas.
- Plateau repas ? Mais quelle heure est-il ? Il faut que je rentre chez moi. Mon mari m'attend. L'avez-vous prévenu ? Il va s'inqu...
- Calmez-vous, tout va bien. La police a fait son travail. Votre mari est informé de votre accident. Il est allé chez vous prendre des affaires afin que vous puissiez passer la nuit aux urgences.
- Passer la nuit aux urgences ! Il n'en est pas du tout question. Détachez moi ! Dépêchez-vous ! Détachez moi !
- Nous ne pouvons pas vous laisser partir dans votre état. Vous devez passer un scanner et il est impératif que vous consultiez notre neuro-psychiatre le docteur Cané.
Tout ira bien plus vite si vous coopérez dit-il en me tendant un comprimé.
Je me laisse aller, je n'ai plus vraiment la force ni la volonté de combattre. Je ne comprends plus ce qui se passe dans ma vie. C'est un vrai cauchemar.
Je prends le médicament qui ne tarde pas à faire son effet.
Les deux blouses blanches sortent de ma chambre.
Quelques minutes plus tard je suis complètement détendue, je plane un peu. Il me reste suffisamment de lucidité pour réfléchir aux événements de ces dernières vingt-quatre heures.



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maryclayr


Posté par: feuilllle
Posté le: 08 juin 2007 à 14:54
Bizarrement, je reste vigilante au travers de ma somnolence... Ces sauts dans l'espace et le temps devraient s'expliquer d'une manière ou d'une autre !
le t'emps a toujours été mon pire ennemi, entre son élasticité méchante quand elle s'étire interminablement en cas d'ennui et sa fulgurance dans ces bons moments, je ne sais plus trop comment l'apprivoiser!
essayons donc de gagner du temps pour éviter d'en perdre!!!


de plus, je dois trouver impérativement une manière de me sortir de ce pétrin!
Oh! ce n'est pas que je regrette ma petite enfance, mais j'ai toujours eu horreur des asticots!(quoique ! pour la pèche...)et des hopitaux!
Tout ce qui oblige un individu à l'univers carceral me fait blémir, même si c'est pour une bonne raison de santé!

...je me demande quelle autre option pourrais-je bien découvrir derrièrre le prochain épisode!

et si je demandais gentiment à une infirmière de me passer ce foutu film??? ce devrait être possible avec un magnétoscope ; gageons que si je hurle à cette heure de la nuit, pas un médecin ne sera disposé pour une urgence si minime... et augmenter la dose de narcotique serait impensable!
essayons toujours!

... Oui!!!!!! ça a marché! ce que c'est que aimer la tranquillité! adorable "Dragon femelle infirmière!"

je n'ai pas vu le titre mais bon! qu'est-ce que je fais la dedans????? serais-je une star amnésique? ou est-ce encore un détour vers un passage temporel incongru?
une jumelle? la folie?
j'ai du manger trop de chocolat hier soir....





euh... bon courage!

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"La blancheur des ébènes ’ au soleil n’est pas sombre
Les ivoires deviennent ’ dans la nuit couleur d’ombre..."


Posté par: Patrick Delay
Posté le: 29 août 2007 à 15:25
Le film n’est pas très bon. C’est une sorte de thriller de série B. Je commence à regretter de l’avoir réclamé. Bon je ferme les yeux mais rien y fait, les lueurs de l’écran traversent mes paupières. Tout à coup un visage attire mon attention. Il est déformé par la peur, sali, partiellement masqué par des cheveux défaits mais le doute n’est pas possible, cette fille qui court dans les bois, la nuit, poursuivie par je ne sais quoi, me ressemble terriblement. Elle trébuche. Une ombre apparaît, une forme menaçante se dessine, un homme cagoulé, il se penche sur la fille, je n’ose dire sur moi, il se penche donc et dégaine un couteau. Il va frapper. La fille dans un sursaut d’esprit de survie lui décroche alors un formidable coup de pied dans le genou. Il hurle de douleur et lâche son couteau alors qu’il s’affaisse lourdement sur le sol. La fille se relève et fuit en courant. Pourquoi ne l’a-t-elle pas achevé, ne puis-je m’empêcher de dire à haute voix. J’entends du bruit, je ferme les yeux, l’infirmière me croyant endormie va arrêter cette foutue cassette, c’est sûr. Je sens un souffle d’air frais, elle a dû ouvrir une fenêtre, ma respiration se fait soudain très rapide, mon corps est pris de soubresauts, je le sens en mouvement, j’ai mal partout, j’ouvre les yeux, je cours dans la forêt et j’entends au loin l’espèce de monstre qui a essayé de me tuer, il hurle, il hurle après moi « Salope j’aurai ta peau ! » Je frémis, je pleure, j’ai peur et je cours. Un point de côté mais je ne peux m’arrêter. Où sont les caméras, qu’attend le metteur en scène pour crier : « Coupez, elle est bonne on la garde ! ». Non, je suis seule, pas de caméras, pas de metteur en scène, pas d’accessoiristes pour me remaquiller. Tout à coup une déclivité, je trébuche à nouveau, je tombe, je roule, la pente est trop forte et moi trop fatiguée pour pouvoir m’arrêter. J’entends le bruit d’un torrent ou d’une chute d’eau, je ne sais pas, tout va trop vite, je tombe, la chute dure une fraction de seconde, une éternité, mon corps plonge dans une eau froide, je panique, je ne sais pas nager, je vais me noyer, je veux crier, je vais crier, j’ai pied. Je me redresse, je me lève, je suis debout avec de l’eau jusqu’à mi-cuisse, je respire d’une façon saccadée puis j’arrive à me calmer petit à petit et à retrouver une respiration normale. Je respire maintenant profondément, je regarde autour de moi, la lune éclaire faiblement le paysage, je suis dans un petit cours d’eau, assez calme. Je suis tombé dans un petit trou d’eau. Un mètre plus loin, et c’était le rocher, j’aurais pu me faire très mal ; finalement j’ai eu de la chance. A proximité, il ya un gros buisson, je m’y réfugie. Il ne faut pas que l’autre cinglé me trouve. Je choisis de rester immobile, allongée dans ce bosquet, tous les sens en éveil. Je sursaute, je me suis endormie et le soleil frappe mes paupières, j’ouvre les yeux. Je suis revenue dans une chambre d’hôpital éclairée violemment par deux gros plafonniers. J’ai donc rêvé ! Pourtant, tout semblait si réel. Je tiens quelque chose dans ma main gauche ; Je l’ouvre, une feuille. Ce n’est pas une feuille de papier, c’est une feuille d’arbre, sans doute arrachée dans le buisson où je me suis endormie. J’ai une douleur à la jambe gauche, un reliquat de ma chute. L’infirmière entre dans la chambre. « Alors, bien dormi ? » Me demandes-t-elle. Je ne sais trop quoi répondre. Je lui demande si je ne suis pas tombé du lit pendant mon sommeil. « Tombée du lit ? Vous voulez rire, vous avez dormi parfaitement immobile, je suis passée vous voir régulièrement, vous n’avez absolument pas bougé. J’ai même eu peur, j’ai pris vos pulsations et j’ai branché le monitoring pour m’assurer que tout allait bien.
Pourquoi cette question ?


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La culture c'est ce qui reste quand on a tout oublié... J'ai oublié de qui c'était      Encore faut-il qu'il reste quelque chose



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