Hein ?
Je croyais avoir lu une discussion d'habitués (Grominou, Taffy et d'autres), ou nous étions partis pour lire ce pavé en parallèle avec la LC ?

Bon, comme tu dis, ce n'est pas très grave !

Non moi je l'ai lu il y a trèèèèès longtemps, donc je ne participe pas à cette LC! Mais je suis curieuse de connaître l'avis de chacun puisque c'est par ce livre que j'ai découvert cet auteur qui est un de mes préférés!

Ça existe?

Denis, je crois que Grominou serais plus apte à te répondre, mais j;ai entendu beaucoup parlé de Une prière pour Owen et L'oeuvre de dieu, la part du diable.

Muffin: En fait je crois que je vais commencer lorsque tu seras rendu aux dernière pages, parce que là je vois que j'ai commencé plusieurs livres sont les avoir terminer. Donc j'essaie de les finir et après se sera le Irving.

C'est Martine qui va être la première à finir entre nous 3.

Une Prière pour Owen est mon préféré! Dans les plus récents, Dernière Nuit à Twisted River est très bon. J'ai moins aimé La Quatrième Main et Je te retrouverai et je n'ai pas lu son dernier, À moi seul bien des personnages. Sinon tout est bon!

Je seconde Grominou pour Une prière pour Owen...l'œuvre de Dieu, La part du diable n'est pas piqué des vers non plus!

Je n'ai malheureusement jamais vu le film à ma grande honte. D'autant qu'il fut joué par Robin Williams... !respect!

Je croyais avoir posé mon avis du livre, mais ça tout l'air de ne pas être le cas. Je remédie donc.



CRITIQUE


Le Monde selon Garp _ John IRVING
Éditions du SEUIL, Coll. POINTS, 1981, 595 pages, ISBN 2-02-005460-4

Une belle découverte !

J’ai vécu ce livre comme une très agréable récréation. La vie de Garp c’est tout à la fois une comédie dramatique, un drame humain, une parodie peut-être? Chose sûre, un plaisir de lecture comme une caricature parfois tracée à grands traits d’ironie mordante, sarcastique mais surtout comme une raillerie au ton doux amer.

D’abord l’histoire est rapportée comme le récit d’une vie exprimée d’un ton froid et détaché. Un traitement léger où toutes choses et faits sont dépouillés de sens tragique. Était-ce le sens voulu par l’auteur? Voulait-il plutôt démontrer le côté incongru et parfois contradictoire d’une société moderne ? Plutôt que cette espèce de détachement des personnages face aux côtés tragiques de la vie.
Que l’on raconte une douleur, une peine ou une mort, l’action baigne à certains moments dans une aura allégée, dépouillée de toutes traces de tragédie. Une série de faits divers rapportés non pas sans intérêt, mais exempts d’émotions perceptibles. Ce qui tend à changer toutefois, plus on s’approche de la fin du livre. Il fallait que Garp ou ses proches vivent des pertes pour que l’histoire reflète des émotions naturelles vécues par les personnages.

Le récit coule bien. Le tout se lit facilement. Pas de temps mort. Je ne me suis pas ennuyée et j’ai même franchement rigolée par bout. Par exemple, la description des personnages du second bouquin de Garp, Le Second souffle du coucou, trop cynique, parfois même pathétique et frisant le grotesque. Tellement gros comme trait de caractère que je n’ai pu que rigoler devant tant de cabotinage.

Un souci du détail qui donne toute la couleur et la saveur au récit. Un bon mot, un trait de caractère, un geste, parfois totalement inattendu par le lecteur; et pourtant si probable ou parfaitement farfelu, qui surprend et apporte cette dimension malicieuse.

Je serais tentée de conclure par des mots de l’auteur lui-même faisant dire à un critique d’une œuvre de Garp. La qualifiant de tendances à l’outrance baroque. Je trouve que cette définition représente assez bien la folie qui habite Le Monde selon Garp. Mi-loufoque, mi-dramatique.

Toujours pas lu son dernier... Je ne risque rien en effet, à part le temps perdu à lire un livre que je n'aime pas! Il y en a tellement de bons à lire!

exact, JM.

Intense critique, Martine !

Lu la moitié l'an dernier, et je ne l'ai pas repris depuis. Mais je n'en ai pas vraiment envie