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Générale
 Le forum du Guide - Critiques de livres : Littérature : Générale
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 03 février 2017 à 04:23
Message posté par denis76

Lélia, en général, pourquoi abandonnes tu une lecture ?
Surtout à cause du style ?
Surtout à cause de l'histoire ?
A cause d'autre chose ? quoi ?







Bonjour Denis. D'abord à cause du style. Je ne supporte pas la médiocrité en ce domaine. Même une histoire intéressante est gâchée pour moi si mal écrite.

Je n'admets pas non plus les fautes de frappe, impardonnables à mon avis. Le laisser-aller dans le chef de l'éditeur, de son lecteur, de l'imprimeur? Honteux! C'est leur métier!   

Parfois, malgré le style correct, l'histoire ne m'accroche pas. C'est surtout un profond ennui et un sentiment de perte de temps qui me fait abandonner un livre. Parfois aussi, je n'arrive pas à me concentrer sur ma lecture, sans raison précise.

J'ai de profondes convictions dans plusieurs domaines: quand elles sont violemment ou bassement attaquées par l'auteur, je ne le supporte pas. C'est mon côté intransigeant!

J'apprécie pourtant beaucoup d'aller à la rencontre de personnes ayant un avis totalement opposé au mien, à condition que cela se fasse dans le respect mutuel et l'honnêteté intellectuelle!

Pour conclure, un livre, c'est une rencontre, le déclic se produit ... ou non.
Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 21 février 2017 à 08:12
Bonjour,

J'ai abandonné American Psycho de Bret Easton Ellis..

C'est très rare que j'abandonne un livre mais après m'être cramponné sur près de 200 pages, j'ai décidé d'arrêter d'espérer que peut-être éventuellement par un miracle quelconque qui ne semblait pas poindre à l'horizon je trouverais un intérêt minimal à ce livre. Dès le départ les descriptions interminables des vêtements que le narrateur portent et de ceux qu'ils rencontrent m'ont dérangé. Et quand j'ai vu que cette manie se répétait ad nauseam j'étais un peu découragé. Puis la vie du « héros » est tellement vide, vaine, superficielle ». Tout n'est qu'esquissé mais à répétition. Et le sadisme, détaillé à outrance, de Bateman vis-à-vis un clochard et son chien ont fini par me convaincre qu'il y a mieux à faire dans la vie que de perdre mon temps avec cet ouvrage.

Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 21 février 2017 à 08:50
Message posté par Errant2

Bonjour,

J'ai abandonné American Psycho de Bret Easton Ellis..

C'est très rare que j'abandonne un livre mais après m'être cramponné sur près de 200 pages, j'ai décidé d'arrêter d'espérer que peut-être éventuellement par un miracle quelconque qui ne semblait pas poindre à l'horizon je trouverais un intérêt minimal à ce livre. Dès le départ les descriptions interminables des vêtements que le narrateur portent et de ceux qu'ils rencontrent m'ont dérangé. Et quand j'ai vu que cette manie se répétait ad nauseam j'étais un peu découragé. Puis la vie du « héros » est tellement vide, vaine, superficielle ». Tout n'est qu'esquissé mais à répétition. Et le sadisme, détaillé à outrance, de Bateman vis-à-vis un clochard et son chien ont fini par me convaincre qu'il y a mieux à faire dans la vie que de perdre mon temps avec cet ouvrage.



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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 21 février 2017 à 09:54
Pour "déculpabiliser" les lecteurs qui "abandonnent", voici un texte bien réconfortant. Il est de Daniel PENNAC et figure dans son essai: "Comme un Roman" Il se trouve sûrement ailleurs sur le Forum, car il est très connu, mais un petit rappel ne peut pas faire de mal!


Le qu'en-lira-t-on (ou les droits imprescriptibles du lecteur)

Pennac établit ici une liste de droits du lecteur, pour permettre à ce dernier de s'affranchir d'un protocole de lecture trop conventionnel, et s'adonner à sa façon et à son rythme à cette pratique, en toute liberté. Il dresse la liste des 10 droits suivants :

« Le droit de ne pas lire ».

« Le droit de sauter des pages ». Ce droit explique qu'un lecteur peut sauter des pages et le conseille même aux enfants pour qui les livres comme Moby Dick et autres classiques sont réputés inaccessibles de par leur longueur. Il mentionne qu'il a lu Guerre et Paix en sautant les trois quarts du livre.

« Le droit de ne pas finir un livre ». Daniel Pennac explique qu'il y a plusieurs raisons de ne pas aimer un livre et les énumère : le sentiment de déjà lu, une histoire qui ne nous retient pas, une désapprobation totale des thèses de l'auteur, un style qui hérisse le poil ou au contraire une absence d'écriture qui ne vient compenser aucune envie d'aller plus loin... L'auteur dit qu'il en existe 35 995 autres. Tout cela pour dire que l'on a tout à fait le droit de ne pas aimer le livre ou l'auteur.

« Le droit de relire. » L'auteur explique ici les raisons de relire un livre : pour le plaisir de la répétition, pour ne pas sauter de passage, pour lire sous un autre angle, pour vérifier. Il fait aussi le parallèle avec l'enfance.

« Le droit de lire n'importe quoi ». Daniel Pennac explique que l'on peut lire tout ce que l'on veut mais que cela n'exclut pas qu'il y ait des bons et mauvais romans. Il les classe en deux sortes, les romans industriels qui se contentent de reproduire à l'infini les mêmes types de récits, débitent du stéréotype, font commerce de bons sentiments, des valeurs et des anti-valeurs ainsi que des sensations fortes. L'auteur les décrit comme mauvais, car il ne trouve pas que cela est de la création mais de la reproduction. Il la considère comme une « littérature du prêt à jouir ».

« Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible) ». Droit à la « satisfaction immédiate et exclusive de nos sensations ». Daniel Pennac décrit tous les phénomènes liés à cette « maladie ». L'imagination qui enfle, les nerfs qui vibrent, le cœur qui s'emballe, l'adrénaline qui « gicle » et le cerveau qui prend momentanément « les vessies du quotidien pour les lanternes du romanesque ».

« Le droit de lire n'importe où ». L'auteur explique que l'on peut lire n'importe où en prenant l'exemple d'un soldat qui se porte volontaire chaque matin pour nettoyer les toilettes afin d'y lire l'œuvre intégrale de Nicolas Gogol.

« Le droit de grappiller ». Ce droit explique que l'on peut commencer un livre à n'importe quelle page si l'on ne dispose que de cet instant-là pour lire.

« Le droit de lire à haute voix ». Daniel Pennac donne le témoignage d'une fille qui lui explique qu'elle aime bien lire à voix haute à cause de l'école qui interdisait la lecture à voix haute. Il la compare à plusieurs auteurs (comme Flaubert) qui, pour écrire leurs livres, les relisaient à voix haute.

« Le droit de nous taire ». Ce droit explique que l'on peut lire et taire notre expérience, nos sentiments vis-à-vis du livre.


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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 21 février 2017 à 15:19
Merci de cette information; ça déculpabilise!

J'ai ce livre dans ma LAL électronique, je crois qu'il vient d'avancer vers le haut...
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Taffy
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Citer Taffy Réponsebullet Envoyé : 21 février 2017 à 15:44
Message posté par Errant2

Bonjour,

J'ai abandonné American Psycho de Bret Easton Ellis..

C'est très rare que j'abandonne un livre mais après m'être cramponné sur près de 200 pages, j'ai décidé d'arrêter d'espérer que peut-être éventuellement par un miracle quelconque qui ne semblait pas poindre à l'horizon je trouverais un intérêt minimal à ce livre. Dès le départ les descriptions interminables des vêtements que le narrateur portent et de ceux qu'ils rencontrent m'ont dérangé. Et quand j'ai vu que cette manie se répétait ad nauseam j'étais un peu découragé. Puis la vie du « héros » est tellement vide, vaine, superficielle ». Tout n'est qu'esquissé mais à répétition. Et le sadisme, détaillé à outrance, de Bateman vis-à-vis un clochard et son chien ont fini par me convaincre qu'il y a mieux à faire dans la vie que de perdre mon temps avec cet ouvrage.



Moi j'ai tenu jusqu'au bout et je dois dire que je me serait parfaitement passé de ce roman.
On fait donc partie de la minorité qui n'aime pas American Psycho.
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 22 février 2017 à 00:48
Message posté par Errant2

Merci de cette information; ça déculpabilise!

J'ai ce livre dans ma LAL électronique, je crois qu'il vient d'avancer vers le haut...


Je te le recommande, Errant, moi aussi je l'ai beaucoup aimé!
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 29 juin 2017 à 05:21
Premier abandon en cinq mois! Un record!



8. "La Sainte Couronne" de William DIETRICH (traduit de l'anglais par Pierre SZCZECINER), au Cherche -Midi, 2015, 450 pages.

Résumé de Babelio:

1239. Saint Louis acquiert auprès de l'empereur de Constantinople plusieurs reliques sacrées, qu'il fait entreposer à Notre-Dame. Parmi celles-ci, des morceaux de la sainte croix, de la sainte lance ainsi que la couronne d'épines posée sur la tête de Jésus avant sa crucifixion.
1804. Ethan Gage, qui a accompagné Bonaparte dans ses expéditions en Terre sainte avant d'entrer dans sa légion secrète, tient le futur empereur pour responsable de la mort de sa femme et de la disparition de son fils. Bien décidé à se venger, il rejoint les Anglais et les monarchistes français pour conspirer à sa chute. Au cœur du complot qu'il imagine : la sainte couronne du Christ...

Mon avis:

J'ai jeté l'éponge au bout d'une centaine de pages. Le style est correct, mais le fond du livre me dérange vraiment. Il est risible et totalement irréaliste. ce n'est plus de l'imagination, c'est de la fantasmagorie. Genre "Da Vinci Code" en beaucoup moins passionnant!

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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 29 juin 2017 à 10:16
Oui, la mode du DVC a entraîné beaucoup d'imitations, certaines pas mal, d'autres bof!
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 05 août 2017 à 19:26
Abandonné hier The Africans de David Lamb. C'était très intéressant, c'est un journaliste qui parle de l'Afrique après y avoir vécu pendant 4 ans, sauf que ça a été écrit dans les années 80, alors à chaque page je me disais: dommage que cette donnée ne soit pas à jour, est-ce que ce pays a changé de nom depuis, comment cette situation a-t-elle évolué ensuite, etc. Donc trop frustrant!
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 06 août 2017 à 23:45
Rares, les abandons de Grominou !

Lélia, c'est surtout pour le style.
Toi, pour les données historiques, dans ce cas ? La loufoquerie ?
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 07 août 2017 à 02:32
Oui c'est rare, le dernier abandon datait de 2015!

Loufoque, non, juste frustrant car ça me faisait sentir nulle en géographie/histoire récentes de l'Afrique! Il y a 20 ans j'aurais sans beaucoup apprécié ce livre.
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 08 août 2017 à 05:09
C'est vrai que l'Afrique a eu plein de bouleversements, récemment.
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 08 août 2017 à 19:12
Oui, et ça continue...
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 10 août 2017 à 13:30
Bonsoir mes amis. Deux abandons!

Remarque: pour une fois j'avais omis de prendre l'avis des lecteurs de Babelio qui ont donné une cote très mitigée aux deux ouvrages.


Ben oui, comme tu dis, Denis, c'est surtout pour le style!


9. "Parle-moi du sous-sol" d'Odile COQUET chez Fayard, 2014, 215 pages.

Clotilde Coquet est née en 1977. Parle-moi du sous-sol est son premier roman.

Extrait du résumé de l'éditeur:

La fable prétend que le travail est un trésor. Mais pour certains, il est seulement alimentaire. Ils sont nombreux, les employés surqualifiés de ce grand magasin de luxe, à enchaîner les contrats d’une semaine.

Caissière depuis peu au niveau - 1 avec un bac + 7, la narratrice ne serait-elle pas en droit d’espérer mieux ?

Elle refuse de croire que ses perspectives se résument au fascicule Encaisser sans problème qu’on distribue aux débutants.

Mon avis:

Impossible de tenir plus que quelques pages. Ce roman m'a paru d'un ennui mortel.

L' histoire se traîne péniblement, pas du tout intéressante. Aucune vivacité, aucune étincelle.

La langue est correcte au demeurant et l'auteure ne semble pas manquer de culture.

Hélas, elle n'arrive pas à donner vie à ses personnages qui sont semblables à des silhouettes en papier "collées" sur le récit.

C'est dommage car l'idée de départ était bonne et les coulisses d'un grand magasin le décor idéal pour développer une intrigue passionnante.

Un gros ratage. à mon avis.

Premier roman... le dernier?

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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 10 août 2017 à 13:33
10. " Vacances à l'Anglaise" (titre anglais: The Red House) de Mark HADDON (traduit de l'anglais par Odile DEMANGE) aux éditions NIL, 2014, 344 pages.

Résumé de l'éditeur:

Une maison dans un coin perdu du pays de Galles ou les portables ne passent pas. Un temps à ne pas mettre le nez dehors. Quatre adultes, trois ados et un enfant coincés là pour une semaine. car Richard a eu l'idée saugrenue de vouloir se réconcilier avec sa soeur, Angela, qu'il évitait depuis vingt ans.

Médecin quadragénaire, il est accompagné de sa dernière épouse en date, Louisa. Angela est venue avec Dominic, son mari. Leur couple bat de l'aile, elle déprime sec tandis que Dominic surfe sur le réel.

Du côté des ados, il faut compter la fille de Louisa, Melissa – une vraie pimbêche –, et les deux aînés d'Angela : Alex, en pleine révolution hormonale, et Daisy, plongée dans une crise mystique. Reste Benjy, huit ans, tourmenté par les interrogations métaphysiques propres à son âge.

Chacun rumine de vieux griefs, repeint l'histoire à sa manière, fomente des alliances, des conquêtes et des trahisons avant de prôner la réconciliation. Bref, le bonheur des vacances en famille...

Mon avis:

Je n'étais pas arrivée à lire, du même auteur, son célèbre: "Le Bizarre Incident du Chien pendant la Nuit" qui date de 2003. J'ai voulu retenter l'essai mais mal m'en a pris: je n'ai pas pu "entrer" dans l'histoire.

Le style de cet auteur est décidément trop incongru pour moi.   Ces phrases décousues, dont aucune n'a l'air achevée, me déroutent complètement.

Les personnages me semblent flous pour ne pas dire flasques, il m'est impossible de les "visionner". La trame elle-même paraît dériver et ne présente aucun point stable.

Perdant le fil, je perds aussi l'envie de continuer ma lecture.   

Le thème du livre m'attirait cependant, j'ai déjà lu plusieurs de ces histoires mettant en scène une famille - ou un groupe d'amis - qui se retrouvent pour des vacances et se déchirent à belles dents!

Traité avec talent et humour, cela peut procurer de beaux moments de détente et même d'émotion.

Ce n'est pas le cas ici.

Pour des amateurs de style bizarroïde ou surprenant!
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 10 août 2017 à 19:36
Perso j'avais adoré Le Bizarre Incident...! Le monde vu par les yeux d'un autiste, j'avais trouvé cela fascinant.
Grominou

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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 21 septembre 2017 à 15:48
Bonsoir à tous.

Revoilà la saison des abandons


11.Nuit de Bernard MINIER, XO EDITIONS 2017, 517 pages

Résumé de l'éditeur :

Nuit de tempête en mer du Nord.

Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base off-shore.

Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz.

L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié.

Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant.
Au dos, juste un prénom : GUSTAV

Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis.


Mon avis: 

J'étais une adepte de Minier, j'ai lu les 4 premiers romans de cet auteur et je les ai énormément aimés.
Mais celui-ci est une grosse déception ! Dès sa parution, j'avais hâte de le lire.

J'en ai abandonné la lecture à peu près au milieu de l'histoire.

Le personnage du policier Servaz, si attachant dans les trois premiers tomes, s'effondre totalement dans ce 4ème tome.

On ne le reconnaît plus du tout, c'est un autre.
De plus, il lui arrive des choses terribles et totalement invraisemblables. Ce qui était déjà le cas auparavant, mais cette fois, on n'y croit plus du tout.

Toute l'action est lente, hésitante. Je me suis beaucoup ennuyée.

L'intrusion de la policière venant du Nord est tout bonnement lamentable. Minier a voulu sacrifier à la mode des polars danois, norvégiens, suédois... Ça ne lui réussit pas.

On comprend tout de suite qu'il aura une histoire avec cette femme. Elle est du reste parfaitement antipathique.

L'éternelle chasse à l'homme et le face à face récurrent avec l'abominable Hirtmann deviennent vraiment fatigants et n'ont plus aucune crédibilité.

Je crains que cet auteur, si doué au départ, ne s'embourbe dans cette série sans fin ; j'espère qu'il tuera ce personnage collant et devenu ridicule !

Son roman précédent : « Une Putain d'Histoire » qui ne fait pas partie de cette série, était excellent ! Pourvu qu'il se redirige sur cette voie-là !


JE ME REJOUIS DE NE PAS ACHETER MAIS D'EMPRUNTER LES LIVRES!




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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 21 septembre 2017 à 17:09
Comme c'est décevant quand un auteur aimé nous laisse ainsi tomber! Et quand c'est dans une série c'est encore plus surprenant! Peut-être qu'il se rattrapera au prochain?
Grominou

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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 14 décembre 2017 à 07:01
Bonjour ou bonsoir à tous les amis du Guide.

12 . Le Pardon et la Grâce (Titre anglais : A Question of Integrity) de Susan HOWATCH (Traduction Sabine BOULONGNE) au Livre de Poche, 1997, 730 pages.

Voilà : dernier mois de l'année et dernier abandon, donc un par mois !

J'avais énormément aimé « PENMARRIC », grand roman historique de cette auteure, paru au début des années 70.
Depuis, je n'avais plus rien lu de Susan HOWATCH.

Ce roman-ci m'a écoeurée, il n'y a pas d'autre mot. L'histoire me paraissait intéressante : une paroisse au coeur de Londres, dont le pasteur est une sorte de démiurge, qui arrive à soigner et même à guérir – du moins psychiquement – les malades qui se pressent à ses offices.

Il a fondé une petite communauté qui travaille et vit dans les bâtiments entourant l'église, dans une grande simplicité, voire de dénuement. Lui-même est marié, comme peuvent l'être les prêtres protestants mais sa femme vit dans leur maison à la campagne, où il ne la rejoint que le week-end. Ils ont deux fils, grands adolescents.

Une jeune femme, cuisinière de son état, vient rejoindre cette équipe et la régale de ses succulentes recettes.   

Jusque là, rien à dire. Hélas, l'histoire s'emballe ensuite dans un sombre salmigondis basé sur la description d'un satanisme découlant, d'après le pasteur, de l'hystérie maladive et de l'épilepsie de certains malades, en particulier une femme, son bras droit, qui fait une fixation sur lui. C'est le cas aussi de la cuisinière.

Les deux autres prêtres, assistants du pasteur, l'un âgé et veuf et l'autre célibataire, sont affligés de toutes sortes de maux psychologiques. Je n'ai pas pu continuer ma lecture, j'avais le coeur au bord des lèvres. J'ai « survolé » un peu le reste du livre.

C'est une horreur absolue ! Tout, absolument tout, est basé sur les obsessions sexuelles et même pornographiques de tout un chacun, et le roman, à partir de la première centaine de pages du début, ne parle plus de rien d'autre.

Ces « possédés » je ne vois pas comment les décrire autrement, sont, en plus de tout, torturés par leurs « fautes » que leur religion stigmatise. Aucun ne parvient à assumer ses désirs ni ses pulsions, surtout pas, pour l'un d'eux, homosexuelles ! Le drame survient et le groupe éclatera sous la pression des événements.

La fin est à la fois niaise et grotesque.

On dirait un de ces fresques médiévales, on l'on voit des diables grimaçants poursuivant de pauvres créatures !

Et dire que ce roman est le premier d'une trilogie ! Je ne lirai pas les deux autres !
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