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Générale
 Le forum du Guide - Critiques de livres : Littérature : Générale
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 28 septembre 2017 à 03:57
J'ai fini "Tigre, feu et flamme" de Marion Zimmer Bradley.


L'univers créé pour un livre de fantasy est primordial. Ici les auteurs, ils sont trois, ont pleinement réussi cet aspect; le petit royaume de Merina est crédible, sa société et son système de gouvernance aussi. Les motivations et doutes des principaux personnages sont bien rendus, suffisamment fouillés mais pas à l'excès. Quant à l'inévitable lutte entre le Bien et le Mal, elle prend ici une tournure originale, avec un mélange bien dosé de conflits traditionnels et d'interventions divines. Sur cette trame solide, c'est la progression du rythme qui fait la force de ce livre; partant d'une mise en place assez classique suit un crescendo implacable pour en arriver à un dénouement dont la prévisibilité n'ôte rien à sa qualité. Bref j'ai bien aimé l'histoire, me suis attaché à ces reines en difficulté, admiré leur résilience et passé un très bon moment dans ce monde particulier.



Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Grominou2
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 28 septembre 2017 à 17:25
J'ai lus quelques livre de cette auteure, j'aime beaucoup!

Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 30 septembre 2017 à 10:34
J'ai, enfin, terminé "Sable mouvant" de Henning Mankell.

Ce livre a trainé ici et là dans la maison pendant plusieurs semaines, j'en lisais un ou deux de ses très courts chapitres avant de le redécouvrir quelques jours plus tard pour récidiver. Car je ne crois pas que ces réflexions puissent se lire d'une traite tellement elles sont diversifiées et s'adressent pour la plupart à des questions fondamentales. Sous-titré “Fragments de ma vie”, et bien qu'il contienne effectivement quelques anecdotes de la vie de ce prolifique auteur, on est pourtant bien loin d'une autobiographie. On y retrouve plutôt les pensées et interrogations de Mankell suite à l'annonce d'un cancer susceptible d'abréger assez rapidement son existence. Curieusement peut-être, il aborde le sujet mais assez peu somme toute et avec pudeur et sérénité. L'essentiel de ses propos porte sur ce que nous léguerons en héritage aux humains qui émergeront peut-être à nouveau suite à la prochaine glaciation, dans 40,000 ou 50,000 ans. Et au genre de race que nous sommes en rapport avec l'écologie, la place des femmes, les colonisations, la culture à travers les âges etc.etc. On y découvre un homme de lettres et de théâtre certes, mais aussi un être doté d'une très riche culture, et nettement préoccupé par les questions existentielles. Le tout écrit avec humilité, simplicité. Ce livre incite à élargir nos horizons. C'est pourquoi il continuera de traîner chez moi, en attente d'une curiosité passagère.



Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 02 octobre 2017 à 13:25
J'ai terminé "De bons voisins" de Ryan David Jahn.

Si j'avais un cours à donner sur le lâcheté, l'indifférence et la résilience, je ferais lire ce livre à mes étudiants. Classé “policier”, ce bouquin est quant à moi beaucoup plus une critique sociale acerbe du laisser-faire, de l'espèce d'hypocrisie qui fait que l'on détourne trop facilement le regard plutôt que d'afronter l'intolérable. Ici une foule voisins, conscients qu'une locataire de l'immeuble se fait très violemment aggresser dans la cour, font semblant de ne pas voir tout en regardant avidement, se confortent à l'idée que quelqu'un d'autre a appellé la police et plaignent la victime sans toutefois intervenir d'aucune façon. Car tout un chacun est aux prises avec ses propres problèmes qui monopolise son attention. Du suicidaire qui se découvrira homosexuel au couples échangistes dont l'expérience tourne mal, en passant par la femme trompée qui en a ras-le-bol et au fils aidant naturel appellé sous les drapeaux, tout le monde s'occupe de ses billes et dommage pour celle qui aurait pourtant tant besoin d'aide!

En plus des témoins, on entre également dans la tête de la victime à différents moments de l'agression, et dans celle de l'agresseur; dans un cas comme dans l'autre, c'est difficilement soutenable... Ajoutez à cela un flic corrompu qui n'hésite pas à abuser de son statut, surtout face à un “nègre” et un citoyen prêt à toutes les bassesses pour quelques dollars et vous avez là un roman qui comporte bien peu d'espoir en la race humaine. Quelques témoins se sortent de leurs problèmes, en apparence du moins. Puisse la honte les ronger à tout jamais!



Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Grominou2
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 02 octobre 2017 à 18:34
Voilà le genre de lecture que je trouve difficile, Errant!

Moi j'ai fini Dernier inventaire avant l'apocalypse de Beigbeder. Très intéressant et drôle. Ce sont de courtes chroniques sur chacun des 50 livres qui ont été choisis les livres du XXe siècle par les Français. J'ai seulement sauté quelques chapitres (dont Proust!) car il ne se gêne pas pour divulgâcher!
Grominou

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denis76
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 03 octobre 2017 à 00:12
Ah, Errant, outre Atlantique aussi, vous avez ça ?
"font semblant de ne pas voir tout en regardant avidement, "

Tu es (étais) prof de quoi ? en université ?

"Puisse la honte les ronger à tout jamais! "
Je ne sais pas si tu es croyant. Je ne suis plus catholique, mais je reste croyant, déiste. Je te dis que Dieu, ou l'Entité qu'on appelle Dieu, leur fera leur bilan le jour du jugement dernier.
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 03 octobre 2017 à 04:52
Je n'ai été prof que l'instant de quelques cours à la Télé-Université, expérience que je n'ai pas particulièrement aimé d'ailleurs...


J'ai lu "Hamaguri" de Aki Shimazaki.

Miroir du premier tome “Tsubaki”, on vit en grande partie la même histoire mais narré cette fois-ci par Yukio, le fils illégitime qui va éventuellement tomber amoureux de sa demi-sœur sans savoir réellement qui elle est. Ce n'est qu'au seuil de la mort de sa mère lui révélera la vérité. On en apprend toutefois plus sur le sort des deux enfants et la vie adulte qu'ils ont vécu. On découvre peu à peu cette saga familiale, pleine de mensonges et de non-dits, à petits pas, feutrés. Pas de drames, pas d'éclats. Bien que les émotions et sentiments soient présents c'est comme s'il y avait toujours une certaine retenue, une certaine pudeur dans le propos. J'aime bien cette atmosphère en demi-teintes, la lenteur avec laquelle de nouveaux éléments s'ajoutent, les perceptions particulières de différents acteurs devant la même réalité. Il y a quelque chose d'unique dans ce récit et je compte bien lire les tris autres tomes de cette pentalogie.



Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 05:08
Bonjour à tous mes amis de ce Forum!

Voici mes avis de lectures les plus récentes:

67. « Le Mystère des Frères Siamois » (Titre anglais : The Siamese Twin Mystery) d'Ellery Queen,(Traduction de l'anglais par Antoine BEGUIN), Le Livre de Poche, 1967, 440 pages.

Résumé  de l'éditeur : « Des années plus tard, Ellery Queen se rappelait encore tous les détails de cette nuit extraordinaire passée dans une maison pleine de mystère, sur un pic battu par les vents. en pleins monts Tepee. »

Contraints d'y chercher refuge pour échapper à un incendie qui gagne de toutes paris. Ellery et son père découvrent des hôtes pour le moins étranges, sur lesquels plane une menace de mort. Des bagues disparaissent, une ombre monstrueuse hante les couloirs. l'inquiétant Bones s'affaire dans un jardin où il ne pousse rien...

Une nuit l'assassin frappe. Les Queen mènent l'enquête, non sans confusion. L'inquiétude s'accroît à mesure que les suspects se disculpent et que le feu progresse. encerclant la maison. La peur d'une mort collective n’efface pas la terreur qui rôde, et chacun guette dans le silence du soir les mystérieux déplacements de l'assassin et les lueurs de la forêt qui flambe au loin.


Mon avis : J'ai déniché sur un site de vente en ligne ce livre lu et aimé il y a plus de 40 ans. Je l'ai retrouvé et relu avec joie.

J'ai redécouvert une intrigue passionnante et le style inimitable de Queen. Mystère et suspens garantis jusqu'à la dernière ligne. Des personnages étonnants et décrits parfaitement, vivants pour tout dire.

Rien à voir avec un « polar », la profondeur de pensée des auteurs (ils étaient deux) m'a surprise plus d'une fois. Une écriture parfaitement limpide et élégante et surtout aucune incohérence comme on en rencontre hélas trop souvent de nos jours.

L'intrigue est solide, vraisemblable et totalement logique. La grande humanité d'Ellery, son empathie, sa subtilité, sa relation pleine de tendresse et de respect envers son père, qu'il associe à chacune de ses enquêtes en lui laissant toute la place qui lui revient font de cette lecture un régal !
Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 05:54
68 .« Prince d'Orchestre » de Metin ARDITI, Actes Sud, 2012,373 pages.

Résumé de l'éditeur :

Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée.

Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier.

La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…

Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.


Mon avis :

Un très beau roman, passionnant d'un bout à l'autre. Le style est clair et précis, il se lit avec une grande facilité.

L'auteur est suisse francophone d'origine turque séfarade et il manie la langue française avec beaucoup d'élégance.

Le destin du héros de cette histoire nous interpelle : n'importe quelle vie peut basculer d'un jour à l'autre, nous le savions déjà ! Ce récit en est une parfaite illustration.

Tout, au départ, semblait sourire à ce chef d'orchestre célébré dans le monde entier : s'étant hissé à la première place sans très grande difficulté car super-doué, il va dégringoler avec une facilité tout aussi surprenante ! Un incident, anodin en apparence, va précipiter sa chute et cela d'une manière rapide et effarante.

Un mécanisme implacable se met en place et prend sa source dans une faille de cet être orgueilleux et nombriliste. Palier par palier, tout son univers se détricote jusqu'à la fin, terrifiante et tragique. Ce n'est pas un hasard si le récit se déroule comme un opéra dont il a la fureur sombre.   

La description minutieuse du travail de chef d'orchestre est d'un grand intérêt et jamais lassante. C'est une réelle immersion dans ce monde très fermé, aux codes décrits comme implacables. Malheur à celui qui les transgresse ! Il faut évidemment faire la différence entre réalité et imagination ! Reste qu'on y croit grâce à la grande habilité de l'auteur !
Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 06:28
69. « Le Complexe d'Eden Bellwether » (Titre anglais : The Bellewether Revivals) de Benjamin WOOD (traduction de l'anglais de Renaud MORIN), Le Livre de Poche, 2017, 568 pages.

Résumé de l'éditeur :

Benjamin Wood signe un premier roman magistral sur les frontières entre génie et folie, la manipulation et ses jeux pervers – qui peuvent conduire aux plus extravagantes affabulations, à la démence ou au meurtre.

Cambridge, de nos jours. Au détour d’une allée de l’imposant campus, Oscar est irrésistiblement attiré par la puissance de l’orgue et des chants provenant d’une chapelle. Subjugué malgré lui, Oscar ne peut maîtriser un sentiment d’extase. Premier rouage de l’engrenage. Dans l’assemblée, une jeune femme attire son attention. Iris n’est autre que la sœur de l’organiste virtuose, Eden Bellwether, dont la passion exclusive pour la musique baroque s’accompagne d’étranges conceptions sur son usage hypnotique…

Bientôt intégré au petit groupe qui gravite autour d’Eden et Iris, mais de plus en plus perturbé par ce qui se trame dans la chapelle des Bellwether, Oscar en appelle à Herbert Crest, spécialiste incontesté des troubles de la personnalité. De manière inexorable, le célèbre professeur et l’étudiant manipulateur vont s’affronter dans une partie d’échecs en forme de duel, où chaque pièce avancée met en jeu l’équilibre mental de l’un et l’espérance de survie de l’autre.
L’auteur du Complexe d’Eden Bellwether manifeste un don de conteur machiavélique qui suspend longtemps en nous tout jugement au bénéfice d’une intrigue à rebonds tenue de main de maître.

Mon avis :

J'ai eu énormément de mal à lire ce roman étonnant, intrigant, difficile à cerner, à résumer, à expliquer pour moi du moins !   

Je ne l'ai cependant pas abandonné, m'y tenant vaillamment jusqu'au bout !

La principale difficulté rencontrée est la grande lenteur de l'intrigue et la grande complexité des personnages fantasques à l'extrême, échappant à toute logique !
Aucun d'eux ne m'a paru symphatique et c'est cela qui m'a rebutée d'un bout à l'autre.

Le style est bon, bien que manquant de charme. Tout un bouillonnement de passions malsaines se dissimule derrière une grande froideur. Le décor austère de Cambridge y est décrit de façon sinistre. Seule la musique apporte une lumière à cet ensemble éprouvant.

Supercherie ou non ? Le personnage principal est-il un fou dangereux ? Il manipule tous les autres personnages de géniale façon, les faisant entrer de gré ou de force dans son univers macabre et sulfureux.

La fin est terrible et glaçante.

Un livre pour intellectuels , à l'opposé du « tout-public » !
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 07:22
70.« La Fleur de l'Illusion » (Titre japonais :Mugenbana) de Keigo HIGASHINO (traduit du japonais par Sophie REFLE) chez Actes Sud collection Actes Noirs, 2016, 348 pages.

Résumé de l'éditeur :

Lino vient de perdre son cousin Naoto. Personne ne comprend pourquoi ce dernier a mis fin à ses jours : il ne montrait aucun signe de dépression et son groupe de musique était aux portes du succès. À l’occasion du drame, la jeune femme se rapproche de son grand-père. Elle découvre alors ses extraordinaires cultures de fleurs. Fascinée, elle lui propose de tenir un blog pour présenter son travail. Le grand-père accepte mais à une condition : ne rien poster sur une certaine fleur jaune qu’elle a vue chez lui. Quelques jours plus tard, Lino rend visite à son aïeul et retrouve son corps sans vie.

S’apercevant que le pot contenant l’énigmatique fleur jaune a disparu, elle décide de mettre en ligne une photo du cultivar. Rapidement, un certain Gamo Yosuke, qui se prétend botaniste, la contacte, lui conseille de supprimer la photo et de lui apporter la fleur.

Chez lui, elle fait par hasard la connaissance de son jeune frère Sota, qui ne comprend pas pourquoi son aîné s’intéresse à cette fleur et s’est fait passer pour un botaniste alors qu’il travaille dans la police. Lino et Sota se mettent à enquêter ensemble pour découvrir ce qui se cache derrière cette mystérieuse fleur.

Minutieux orfèvre, Keigo Higashino a conçu sa Fleur de l’illusion comme un véritable origami policier. Le lecteur y admire tour à tour la fantastique complexité des innombrables plis, l’extrême raffinement de la forme et la trompeuse simplicité d’un art subtil.


Mon avis :

Voilà une heureuse surprise ! C'est bien la première fois que je lis un roman japonais ! Je ne sais pourquoi, j'avais peur que cela soit compliqué et difficile à lire ! Pas du tout, ce roman se lit avec beaucoup de plaisir, bien que très travaillé mais clair et cohérent !

Les personnages sont assez nombreux mais on ne les perd jamais de vue et on s'attache à eux. L'énigme perdure jusqu'à la fin et au dénouement complexe mais compréhensible. Il faut toutefois être attentif pour ne pas perdre le fil.

J'ai appris des choses passionnantes sur la culture des ipomées que je connaissais et aimais beaucoup mais que je vois d'un autre oeil à présent, car elles sont plus mystérieuses que je ne le croyais ! Encore une fois, difficile de démêler le vrai du faux!

Bien qu'étant catalogué comme polar, ce roman dépasse cette catégorie par sa finesse, sa subtilité et son humour tout japonais !

Belle immersion au coeur de ce pays mal connu de moi, beaucoup de petits détails sur le mode de vie, les vêtements, la nourriture, les paysages. En passant, quelques remarques judicieuses sur l'avenir de l'énergie nucléaire et pour cause !
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 08:04
71.« Le Tableau »de Laurence VENTURI chez Albin Michel, 2016, 342 pages.

Résumé de l'éditeur :

Qui n’a jamais rêvé de trouver un chef-d’œuvre dans sa cave ou son grenier ?
Pour Laura, c’est une histoire vraie. Et le début d’une enquête folle et passionnante, entre Paris et Rome, sur les traces d’un trésor signé Modigliani… qui va bouleverser sa vie.
Coups de théâtre, rebondissements, suspense : le récit d’un conte de fées devenu réalité.

Mon avis :

D'abord, et cela mérite d'être souligné, le texte est sans coquille d'un bout à l'autre ! Pas de fautes ni de frappe, ni de syntaxe ni d’orthographe ! Bravo Albin Michel !

Ceci dit, avis mitigé car si le style est agréable et le roman facile à lire, on aurait pu faire beaucoup mieux avec un thème pareil ! Rien à dire au niveau de la documentation, car elle est soignée, fouillée et sérieuse. Mais le récit en lui-même est faiblard et un peu larmoyant !

Modigliani peut se mettre à toutes les sauces et on ne s'en prive pas. Sa célébrité est tellement énorme que les pires inventions peuvent passer pour crédibles !

Ici, l'histoire de famille - au demeurant peu intéressante - se mêle à la quête d'une vérité qui a bien du mal à voir le jour et, comble de tout, ne tient tout simplement pas debout !

L'auteure, dont c'est le premier roman, a voulu corser son récit en l'agrémentant de toutes sortes d'ingrédients, beaucoup trop à mon avis, qui rendent l'ensemble indigeste !

Rien n'est vraiment résolu et l'on reste sur sa faim si l'on peut dire !
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 09:21
71 depuis le premier janvier, Lélia, tu vas atteindre les 100, comme Errant !
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 04 octobre 2017 à 09:23
ipomées : ce sont des fleurs ?

Sur babelio, pas mal de lecteurs aiment la culture japonaise.
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 13 octobre 2017 à 10:11
J'ai fini "Piège nuptial" de Douglas Kennedy.

Un régal, pour quelques heures de pur délassement c'est une recette qui m'a complètement rassasié.
Car cet américain, kidnappé par une conquête d'un soir qui en fait son mari sans même qu'il s'en rende compte, détenu par une bande de ploucs carabinés dans le fin fond du bush australien, aura su me faire sourire du début à la fin. L'histoire en soi n'est pas vraiment drôle mais l'espèce de dégaine du héros et les réflexions caustiques qu'il se fait m'ont empêché de prendre son drame au sérieux, d'autant plus qu'une fin heureuse est prévisible dès le départ. Quant au petit village où il échoue, les habitants sont tellement caricaturaux qu'on ne peut les prendre au premier degré, sinon notre foi en l'humanité en prendrait pour son rhume. C'est mon troisième livre de cet auteur, le premier de ce genre par contre, et son style continue de m'enchanter.



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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 13 octobre 2017 à 11:59
"en prendrait pour son rhume."
C'est québécois ?
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 13 octobre 2017 à 13:31
Message posté par denis76

"en prendrait pour son rhume."
C'est québécois ?


Faut croire! Désenchanter, perdre ses illusions etc.
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 14 octobre 2017 à 00:52
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 14 octobre 2017 à 06:12
Jerry dans l'île __ Jack LONDON.
.
Un beau roman d'aventures pour la jeunesse !
Iles Salomon ( Pacifique ), 1900. Jerry, jeune terrier irlandais, est confié au capitaine Van Horn qui fait la traite des noirs, oui encore à cette époque, là bas. Jerry adore son maître comme un dieu. Mais au cours d'un "retour" (esclaves qui reviennent au pays au bout de trois ans ), Le capitaine et son second sont tués par les noirs. Jerry, d'abord condamné à être mangé, est remarqué par le chef malin Bashti, et il est confié à un aveugle pour reproduire cette race de chiens courageux.....
.
Comme "Jules" de Van Cauwelaert, ce livre est un hommage aux chiens, qui desservent leurs maîtres comme des dieux, attentifs à leurs moindres désirs, reconnaissants et fidèles. London en parle très bien. Il va même jusqu'à imaginer un langage primitif entre Jerry et l'aveugle noir.
.
Je découvre les îles Salomon, dans le prolongement de la Papouasie Nouvelle Guinée, où, paraît-il, est mort Dumont d'Urville ( ce qui est contredit par wikipédia ), appartenait (et appartient toujours, je pense ), au Commonwealth. Des îles, où les noirs ne ressemblent pas trop à ceux d'Afrique, mais semblent logiquement être un mélange d'Aborigènes et de Maoris, et où sont fréquents les blonds aux cheveux crépus. En 1900, il y avait encore, d'après Jack London, des cannibales là bas.
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 14 octobre 2017 à 07:40
Une œuvre moins connue de J. London!
Grominou

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