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Vos écrits
 Le forum du Guide - Critiques de livres : Connexes à la lecture : Vos écrits
Icône du message Sujet: Le roman des feuilles mortes Répondre Nouveau sujet
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thimul
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Depuis le: 01 mai 2011 Status actuel: Inactif
Messages: 18
Citer thimul Réponsebullet Sujet: Le roman des feuilles mortes
    Envoyé : 19 mai 2011 à 04:33
Voici une autre histoire, qui je l'espère ne vous paraitra pas trop longue.

Le roman des feuilles mortes



Le soleil s’était depuis longtemps caché derrière l’horizon lorsque l’homme qui m’avait appelé l’après-midi sonna chez moi. Compte tenu du motif qu’il avait invoqué, j’avais décidé que nous serions plus tranquilles si notre entrevue se déroulait à mon domicile plutôt que dans mes bureaux des éditions Laforêt. C’est une petite maison d’édition qui se consacre exclusivement aux romans mettant en valeur la richesse de notre mère Nature. Mais, il traîne toujours ici où là des oreilles indiscrètes.
L’homme qui se tenait sur le perron était jeune, pas plus de 25 ans, mais portait sur lui une belle assurance. Nous nous installâmes dans le salon et je lui offris un verre de Saint-Émilion 1998 qu’il ne refusa pas. Tout de suite, cela me le rendit sympathique. J’aime qu’on aime le vin. Au bout de quelques minutes, il prit la parole, le nez dans un verre qu’il réchauffait de ses mains.
— Alors, vous l’avez ? Il existe réellement ?
— Dites-moi d’abord, jeune homme : pourquoi vous intéressez-vous tant au cas Albert Sorel ? Tout le monde a plutôt hâte d’oublier cette affaire dans le coin. Est-ce pour écrire un énième livre qui se vendra j’en suis sûr à quelques milliers d’exemplaires ?
— Non, fit-il simplement. Vous n’y êtes pas du tout. Je suis étudiant en médecine. Je travaille au centre hospitalier du Rouvray et mon sujet de thèse porte sur ce cas totalement particulier. Il y a peu de temps, j’ai trouvé dans ses papiers un petit mot écrit de sa main où il disait qu’il projetait de vous contacter. Le connaissant, je suis pratiquement certain qu’il l’a fait. Je souhaiterais vraiment connaître le contenu de ce message. Cela m’aiderait peut-être à comprendre l’enchaînement de tous ces évènements.
— Oh ! répondis-je, c’est certain ! Effectivement, il m’a écrit un mail. Je l’ai d’ailleurs conservé, tant il m’apparaissait extraordinaire. Mais je ne sais pas si j’ai moralement le droit de vous en donner lecture. Ce serait aller contre les volontés de Monsieur Sorel.*
— Allons, comprenez bien au vu des circonstances que les volontés de ce monsieur peuvent prêter à caution.
— Certes, certes, jeune homme. J’aimerais cependant, si je vous donne son dernier message, pouvoir lire votre thèse.
— Pas de problème. Mon portable est dans la voiture. Si vous avez une clé USB, je peux vous en faire une copie.
Je réfléchis un court instant, puis je lui proposai de passer dans mon bureau où mon ordinateur nous attendait.
— Je n’ai montré ceci à personne. Personne ne sait qu’il existe. Installez-vous, lui demandai-je, après avoir fait réapparaître le mail que j’avais lu et relu tant de fois que je le connaissais presque par cœur.
Je parcourus ce texte qui datait de l’année dernière, une nouvelle fois, avec lui.


« Le 22 septembre 2008,

Monsieur,

J’ai la joie immense de vous informer que je viens de terminer un roman original dont la force ne manquera pas de vous bouleverser. Ce manuscrit en un seul exemplaire est l’œuvre de ma vie. Bien sûr, vous le trouverez peut-être un tout petit peu long, le nombre de personnages vous apparaîtra sans doute légèrement excessif, mais je vous dis tout de suite qu’il sera hors de question d’en réduire une ligne, d’en ôter un seul protagoniste. Mon livre, vous en conviendrez rapidement dès les premières pages, est parfait. Chaque mot, chaque syllabe est à sa place. Il est tellement parfait qu’il a suscité quelques jalousies. J’ai des preuves de plusieurs tentatives de vol, et je ne dois d’avoir pu garder la priorité de cette histoire extraordinaire qu’à mon absolue vigilance.
Je me souviens encore du matin où l’idée de ce roman frappa mon esprit. Frappa est bien le mot. Je me revois marchant dans la forêt à la recherche de quelques cèpes, girolles ou bolets. Je n’étais à l’époque qu’un maçon de 45 ans qui vivait une misérable vie de fourmi. Comptant les jours qui le séparaient du week-end, comptant les mois qui le séparaient des prochaines vacances, comptant les années qui le séparaient de la retraite. Une vie à monter des murs de béton pour y emprisonner les âmes alors que la mienne ne demandait qu’à vivre libre au milieu des bois.
La particularité des personnes qui cherchent les champignons, c’est qu’elles regardent essentiellement par terre, très peu en l’air. Ces choses-là ne poussent pas sur les branches. Et justement, des branches, il y en avait une pile à la hauteur de mon front. Comme je marchais d’un bon pas, je fus arrêté net dans mon élan et me retrouvai, quelques secondes plus tard, allongé sur le dos, fixant les feuilles que le choc avait détachées d’un vieux chêne et qui tombaient en tourbillonnant. Dans un éclair de lucidité inexplicable, je vis chacune d’elles distinctement. Chacune dansait et l’ensemble donnait naissance à un ballet improvisé où la beauté, le chaos et la mélancolie s’entremêlaient tour à tour.
Cinq minutes plus tard, je m’évanouissais. Hématome sous dural déclara le corps médical. Ce fut un promeneur qui me trouva gisant inconscient à moitié recouvert de feuilles mortes, comme si la forêt avait enfin compris que je lui appartenais. Quand je me réveillai après quelques jours, j’étais transformé.
Cette fantastique beauté que j'avais admirée avant de plonger dans la nuit : je devais la révéler. Je devais écrire, donner au monde l’œuvre qui rendrait justice à la perfection du végétal. Je me devais de raconter la chute des feuilles. Je ne doutais pas un seul instant du caractère titanesque de l’entreprise, mais je me sentais pris d’une frénésie de création. C’était comme si l’arbre, comme si la forêt elle-même m’avait supplié d’écrire cette épopée.
Pendant mes premières semaines de congés maladie qui suivirent ma sortie d’hôpital, je mis en chantier le plan de l’ouvrage. Je travaillais avec passion, dix heures par jour. Ma femme essaya bien de freiner mes ardeurs, mais elle comprit très vite qu’il valait mieux me laisser tranquille. Je pense qu’elle dut mettre mon comportement sur le compte d’une quelconque séquelle de la trépanation. Ils m’avaient ouvert la boite crânienne pour évacuer le sang qui comprimait mon cerveau. Mais, cela en valait la peine, car il avait eu droit à une seconde naissance. Un trou dans la tête pour s’ouvrir au monde.
Très vite, je réalisai que parler de la chute des feuilles dans sa globalité était une hérésie. Il était totalement injuste d’emprisonner le phénomène dans un ensemble et de nier la singularité de chaque élément qui compose le tout. Chaque feuille n’avait-elle pas le droit d’apparaître dans toute la beauté de sa course vers le sol ? Devais-je réduire un arbre à une entité communiste où le groupe efface l’individu ? Je ne suis pas communiste. Il était hors de question que j’écrive une œuvre communiste.
Je puisai donc dans la mémoire intacte de la merveilleuse vision qui avait précédé la perte de conscience et qui ne cessait d’alimenter en moi un feu ardent. Je fis le compte de toutes les entités de vie que j’avais vu valser autour de moi.
2433 !
Mon front avait fait tomber 2433 feuilles !
C’est peut-être un record.
Dans un premier temps, j’entrepris de les numéroter. Le but était de décrire précisément l’instant où chacune d’elles s’était décrochée, les arabesques qu’elles avaient décrites dans le ciel, et le délicat atterrissage sur l’humus, sur mon corps, sur mon visage. Je les aimais tellement que je finis par trouver cette numérotation aussi grossière qu’irrespectueuse. Voilà pourquoi elles ont toutes un prénom.
Je ne repris pas mon travail. Pas le temps. Les médecins, ces incultes, ces aveugles à la splendeur du monde, décrétèrent que je souffrais de troubles obsessionnels et je fus mis en invalidité. Ils essayèrent bien de me faire prendre des médicaments pour m’empêcher d’accomplir mon œuvre, mais je ne commis jamais la bêtise de les ingurgiter.
Vous n’êtes pas sans savoir que le génie est pratiquement toujours rejeté, que les créations visionnaires dérangent et provoquent l’envie.
J’appris très tôt à me méfier de mon entourage.
Des voisins un peu, de ma femme surtout. Un jour, me trouvant à court d’encre pour ma machine à écrire, je fus obligé de sortir pour m’en procurer. À mon retour, je surpris Janine qui lisait certaines de mes plus belles pages, notamment celles qui racontaient comment Gertrude avait rencontré Sylvie et Valérie durant leur lente descente, comment les deux premières avaient fini par choisir de poursuivre leur voyage ensemble tandis que Valérie décidait de continuer seule l’aventure. Ce que j’avais écrit était tellement beau que les touches de la machine gardaient encore la trace de mes larmes qui les avaient inondées. Je sus aussitôt que celle qui se disait mon épouse avait profité de mon absence pour m’espionner. Pour le compte de quel obscur écrivain en mal d’inspiration travaillait-elle ? Je ne le sus jamais. Elle refusa de parler. Elle se contenta de pleurer en me suppliant comme toujours de faire venir le médecin. Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage, c’est bien connu.
Mais j’avais compris depuis longtemps que ce soi-disant médecin jouait un double jeu. Il n’arrêtait pas quand je le voyais (de plus en plus rarement) de me poser des questions sur le contenu de mes écrits. S’il croyait que je n’avais pas vu clair dans son petit manège.
Je dus me résoudre à enfermer Janine dans la cave. Je n’avais pas le choix. Si je l’avais libérée, elle se serait hâtée de les avertir.
Je rehaussai les murs autour de mon jardin. Facile pour le maçon que je suis. Ainsi, mon travail pouvait s’épanouir à l’abri des regards indiscrets.
Il n’est pire déconvenue pour un écrivain que de voir son chef-d’œuvre édité par un autre qui lui a volé son idée. C’est la raison pour laquelle je n’ai jamais utilisé d’ordinateur bien que j’en aie un. J’ai toujours trouvé que ces engins n’étaient pas sûrs. Jusqu’au bout, j’écrivis sur ma machine. Le soir, je cachais les nouvelles feuilles avec les autres, sous les lattes du plancher de notre chambre au premier étage.
Les espions ne baissèrent pas les bras aussi facilement. Ma femme avait une sœur. Elle avait dû la mettre dans le coup, car quelques semaines après, elle téléphona sous le prétexte imbécile du mariage de son crétin de fils. Elle demanda à parler à Janine. Je lui dis qu’elle était sortie et je raccrochai, mais elle rappela les jours suivants. Tout ceci alors que j’étais en pleine difficulté d’écriture. Monique, après s’être détachée de l’arbre, s’était rabattue sur le tronc et avait glissé sur quelques centimètres criant ainsi son amour au tronc nourricier. Je n’arrivais pas encore à retranscrire toute la force de la passion que Monique éprouvait et sa détresse de devoir quitter son père Adam. Il ne savait pas, ce père, la chance qu’il avait d’avoir toutes ses filles autour de lui qui lui criaient leur amour. Le ventre de Janine a toujours été stérile. Elle ne m’a jamais donné d’enfant.
J’avais beau à chaque fois trouver une explication à son absence, sa sœur insista. Un jour, elle vint sonner à ma porte. Je compris ce qui se tramait dehors.
Je vis sa mine dégoûtée quand je la fis entrer. Sans doute par l’odeur qui s’était répandue dans la maison, à moins que ce ne soit ma figure hirsute. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais rasé ni même lavé. Écrire demande des sacrifices. Je ne lui ai pas donné l’autorisation de repartir. Elle aussi, je l’ai mise à la cave. Comme son fils dix jours plus tard.
Plus j’avançais dans mon sublime récit, plus l’ampleur du complot m’apparaissait clairement, telle une pieuvre qui tentait d’enserrer mon esprit et mon âme pour me voler l’œuvre d’une vie. En même temps, je remarquai que ma créativité et mon talent se trouvaient renforcés à chaque fois que je pouvais en dénouer un tentacule. Décrire les émotions de Monique devint facile après m’être occupé de ma belle-sœur.
Il fallait que je sois plus malin qu’eux, beaucoup plus malin. Je mis pour quelques heures mon ouvrage entre parenthèses et je dressai la liste de tous ceux qui avaient juré ma perte. Une colonne pour ceux dont j’étais certain, une autre pour les probables.
Je mis aussitôt le docteur et mes voisins de droite dans la première. Leur insistance à me dire que ça ne sentait pas très bon dans mon jardin m’avait mis la puce à l’oreille. L’épicier arabe du bout de ma rue m’avait demandé, quelques jours auparavant, des nouvelles de Janine avec une expression beaucoup trop soupçonneuse pour être honnête.
Les voisins de gauche étaient probablement dans le coup, mais ils n’avaient pas commis de faux pas me permettant de les démasquer. Je les mis dans la deuxième colonne, en attendant d’en savoir plus.
Au total, je dénombrai 11 personnes contre lesquelles j’avais des preuves et 54 possibles. Je commis alors une très grosse erreur qui faillit me coûter cher : celle d’aller au commissariat de mon quartier pour leur montrer ma liste. Heureusement, je n’eus pas le temps de commettre celle de leur parler de ce que j’avais été obligé de faire avec Janine et sa sœur. Car à leur mine hilare, je réalisai enfin la véritable importance de la conspiration. À bien y réfléchir, le fait que la police soit dans le coup n’avait rien d’étonnant.
Je sortis bien vite de ce repaire de traîtres et rentrai m’enfermer chez moi. Il fallait donc que je me débrouille seul. Je décidai d’agir la nuit. Commença alors ma période la plus créative. C’est pour cela que vous verrez peut-être une légère différence de style qui émerge dans le dernier tiers du manuscrit. Chaque fois que j’éliminais une menace, la forêt me soufflait comment je devais parler des filles. Au matin, mes doigts volaient sur le clavier. Le plus difficile fut de les ramener tous à la maison. Heureusement, le coffre de la voiture de Janine est grand. Ce fut plus facile pour les voisins, ceux de droite et ceux de gauche qui, finalement, avaient fini par se trahir en me disant qu’il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient pas vu ma femme, un soir où je les avais croisés sur le perron de nos maisons mitoyennes.
J’ai finalement réussi à contenir la menace et à terminer mon manuscrit. De justesse je dois dire, car le complot s’est étendu à toute la ville. J’ai eu beau mettre de la chaux, l’odeur les a avertis. La police et même le maire (dire que j’ai voté pour lui !) sont devant ma porte que j’ai barricadée en couchant à grand-peine l’armoire normande que Janine tenait de sa mère.
Par l’interstice de mes volets clos, je les vois discuter entre eux pour trouver un moyen de me voler mon fabuleux récit. Ils vont peut-être me tuer, mais je suis prêt à mourir pour le protéger. Ma fin n’est rien comparée à l’importance de ce que je donne au monde. Les 17 comploteurs qui pourrissent dans ma cave le savent.
Je vous envoie ce mail après cinq années d’un dur labeur. J’aurais préféré vous écrire une lettre, mais je n’aurai pas la possibilité de la poster. Je prie le ciel qu’ils n’aient pas piégé mon ordinateur et que mon message ne soit pas intercepté. De toute façon, il vous faudra faire vite.
L’automne est revenu, comme un anniversaire de ma transformation. Il y a deux nuits, je suis retourné dans la forêt et j’ai enterré les pages au pied du chêne qui m’a vu naître. On aurait dit qu’il me remerciait du travail que j’avais fourni J’ai mis un petit tas de pierres pour marquer l’endroit. Il vous faudra chercher un peu, mais je vous envoie un plan en pièce jointe. Si vous ne vous donnez pas cette peine, alors, ces pages périront avec leurs sœurs qui tombent des arbres.
Surtout, ne parlez à personne de tout ceci tant que vous n’aurez pas trouvé le manuscrit.
Je vous prie d’agréer mes sincères salutations.

Signé : Albert Sorel

P.-S. : Je m’aperçois que je ne vous ai même pas donné le titre de ce chef d’œuvre. Il s’intitule :
Les feuilles mortes. »


Le jeune interne resta silencieux quelques minutes. Je repassai dans le salon et m’installai dans mon vieux fauteuil. Quelques minutes plus tard, il me rejoignit, un peu blême. Je lui servis un deuxième verre qu’il vida d’un trait.
— C’est incroyable finit-il par dire.
— Oui, presque incroyable.
— Et ce fameux manuscrit, vous l’avez ?
— Vous vous demandez si j’ai eu la curiosité d’aller le chercher ?
— J’avoue qu’à votre place je m’y serais précipité.
— J’ai mis deux jours à me décider, mais j’ai fini par me mettre en chasse de ce singulier trésor.
— Et ?
— J’ai trouvé ce manuscrit au pied d’un très vieux chêne noueux. Toutes les pages étaient là. Je peux vous garantir que 9547 pages, cela fait un certain volume et un certain poids. C’est un roman hors-norme, inclassable, fascinant même par certains aspects. Ne serait-ce que le nombre de personnages : 2434 en comptant l’arbre qu’il appelait Adam. J’ai eu pas mal de difficulté à extraire cette œuvre des racines qui, étrangement, avaient déjà commencé à enserrer l’ouvrage qui n’était là que depuis 4 jours. Je me suis renseigné. Cet arbre est bien connu des vieux du village le plus proche. Il est, d’après eux, presque millénaire. On l’appelle l’arbre des fous. La légende dit que ceux qui touchent son tronc ou ses branches dans les premiers jours de l’automne peuvent perdre définitivement la raison.
— J’aimerais beaucoup le lire. Pour le futur psychiatre que je suis, vous n’imaginez pas l’importance de pouvoir entrer dans le délire d’un homme devenu complètement paranoïaque.
Je lui souris, je m’attendais à une telle demande.
— Ne bougez pas, dis-je. Je vais vous chercher le tome 1.
Je retournai dans mon bureau et ouvrit le coffre-fort dissimulé derrière un tableau de Warafka. Une impression florale sublime : la nymphe aux iris. Je pris le premier des 10 volumes que j’avais fait relier. Puis, avant de retourner dans le salon, je me glissai dans la cuisine.
J’étais rassuré qu’il eût amené sa thèse avec lui. Cela me simplifiait les choses.
J’examinai la feuille de boucher en soupirant.
Ma cave commençait à être pleine.

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Citer * Ça * Réponsebullet Envoyé : 19 mai 2011 à 11:56

Finalement j'ai déjà terminé la lecture.
Le plus fini des trois textes si c'est possible. En tout cas, le plus complet à mon avis.
Ok, chaque texte mit transpire l'expérience de la plume, une technique au point. Tout est solide. La trame, la syntaxe, la clarté. Ce dernier brille selon moi par son originalité. Un texte fort, non dépourvu d'ironie et qui garde son intérêt jusqu'en toute fin.

Excellente nouvelle!

Texte à lire!


*** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard

*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais


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