Gilles Gougeon est né à Montréal en 1943.
Il fait ses premières armes comme journaliste dans l’hebdomadaire du quartier Hochelaga-Maisonneuve, en 1958. Dès mars 1959, il se joint à l’équipe de jeunes reporters d’une émission d’information hebdomadaire diffusée à la radio de Radio-Canada. Depuis, il n’a jamais cessé de pratiquer son métier de reporter national et international, tant en presse écrite, qu’en radio et à la télévision.
En plus de Montréal, il a notamment travaillé à Hull et à Toronto.
Il a fait partie des équipes de reportage de grandes émissions de la télévision de Radio-Canada (Format 60, Le 60, Télémag, Le Point) et de l’équipe de documentaires et de grands reportages de Dimanche magazine à la radio de la SRC. Il a aussi travaillé pendant quatre ans comme reporter national et international à la télévision de Radio-Québec. Pendant vingt ans son travail de reporter l’a fait séjourner dans quarante pays. Il a notamment couvert des événements historiques comme la fin du communisme en Europe centrale, l’émergence de la démocratie en Amérique latine et en Afrique et la première guerre du Golfe, en 1990-91. En certaines occasions il fut menacé de mort (aux USA), emprisonné (aux Émirats arabes unis) et expulsé du pays (en Allemagne de l’Est).
Il a animé pendant deux ans le grand jeu questionnaire à caractère historique et culturel Tous pour un et fut l’animateur des huit premières années de l’émission La Facture qui devint l’émission d’information la plus regardée à la télévision canadienne. Il a aussi tenu la barre du Téléjournal . Il est maintenant chef d’antenne de l’émission bi-hebdomadaire d’information 5 sur 5 qui est aussi diffusée par TV-5 Monde dans 165 pays où elle rejoint un public potentiel de 135 millions de téléspectateurs.
Il a aussi enseigné le journalisme au Québec et en Afrique.
Il est le récipiendaire de grands prix de journalisme, dont le « Judith-Jasmin » 1981, le Gémeaux du meilleur reportage en 1989, le Gémeaux du Meilleur animateur d’émissions d’information en 2002, le Prix d’excellence René-Lecavalier pour la qualité de la langue en 2003-2004.
| |